La PDG de YouTube, Susan Wojcicki s’est récemment exprimée sur le contenu posté par les dirigeants politiques sur la plateforme américaine. Celle-ci a d’abord indiqué que cette dernière ne prévoyait pas d’interdire ce type de vidéos.
YouTube et Facebook se positionnent
Lors de sa déclaration au Festival atlantique, elle a évoqué le fait que YouTube allait supprimer ce qui violait ses règles, quand le contenu est partagé par des politiques. Néanmoins, certaines exceptions pourront être faites. En effet, cela concernera les vidéos de politiciens ayant une visée éducative, artistique, scientifique ou journalistique. Cela concernera aussi les cas où le contexte est suffisant et que les vidéos traitent d’analyses et de débats sur le sujet concerné.
La patronne de YouTube a ajouté à ce sujet : « Quand un responsable politique fait de l’information, il est très important pour ses électeurs ou pour d’autres dirigeants mondiaux de la voir, c’est du contenu que nous laisserions de côté et nous pensons qu’il est important que d’autres personnes puissent le voir ».
Plus globalement, YouTube travaillerait actuellement sur la refonte de ses règles de contenu. En ce sens, la plateforme de vidéos devrait faire d’autres annonces dans les semaines à venir.
Il est également intéressant de rappeler que cette prise de parole de YouTube fait suite à celle de Facebook, qui s’est récemment exprimé sur le sujet par le biais de Nick Clegg, chef des affaires mondiales de l’entreprise américaine. Le réseau social a déclaré à ce sujet qu’il ne prévoyait pas que les vidéos de politiciens se soumettent au fact-checking.
Pour le réseau social, son rôle n’est pas de se positionner comme un arbitre se plaçant au sein des dés politiques. Malgré tout, certains contenus partagés par des politiciens pourront être agrémentés d’informations supplémentaires dans le cas où ils ont précédemment été démentis.
Rappelons que les entreprises de la Silicon Valley sont régulièrement au sein de critiques portant sur la politique. En effet, Google -donc YouTube-, Facebook et autres sont régulièrement accusés d’être dirigés par des hommes et des femmes démocrates, ce qui les pousserait à induire un biais en faveur de ces idées, au détriment des républicains.
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