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WeWork obligé de fermer plus de 2 000 cabines téléphoniques à cause d’une substance cancérigène

Alors que WeWork est dans une phase financière plus que compliquée, la startup américaine a annoncé la fermeture de plus de 2 000 cabines téléphoniques. Au total, ce sont 2 300 espaces de ce type qui ont été fermés aux États-Unis et au Canada suite à cette découverte. Pour rappel, ces derniers sont présents sur de nombreux sites et permettent aux occupants de passer leurs appels en toute intimité.

WeWork évoque une substance « associée à certains types de cancer »

Comme l’indique l’agence Reuters dans un récent article, un occupant s’est plaint d’irritation oculaire et d’odeurs étranges, ce qui a mené WeWork à faire plusieurs tests. Ceux-ci ont démontré la présence de niveaux élevés de formaldéhyde, une substance classée comme étant cancérigène aux États-Unis. L’agence américaine pour la protection de l’environnement considère celui-ci de la sorte depuis les années 1980 et juge que cela peut être un agent cancérigène en cas d’exposition forte ou prolongée. Pour sa part, l’Institut national du cancer indique que certaines études suggèrent que cette exposition peut être associée à certains cancers.

En ce sens, 1 600 cabines de WeWork sont fermées pour l’instant, tandis que 700 autres le sont aussi en attendant le résultat de nouveaux tests.

Dans un communiqué, WeWork indique : « L’exposition à long terme au formaldéhyde, comme celle que subissent les travailleurs qui occupent des emplois à forte concentration depuis de nombreuses années, a été associée à certains types de cancer ». À cela, le géant du coworking ajoute : « La sécurité et le bien-être de nos membres sont notre priorité absolue et nous travaillons pour remédier à cette situation le plus rapidement possible ».

Rappelons que WeWork a récemment indiqué qu’il ne réaliserait pas son introduction en Bourse, tandis que son cofondateur Adam Neumann a démissionné de son poste sous la pression des investisseurs. Il se pourrait que la jeune pousse passe sous le contrôle de SoftBank, déjà actionnaire majoritaire de la startup. Si le groupe japonais décide finalement de s’éloigner de certes dernière, WeWork pourrait mettre la clef sous la porte d’ici quelques mois.

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