Twitter et les leaders politiques
Il y a quelques semaines, la sénatrice démocrate de Californie, Kamala Harris, demandait (entre autres) à Twitter de clôturer le compte du président américain Donald Trump. Après quelques semaines de réflexion, Twitter a finalement répondu… non. Le groupe a d’ailleurs mis en ligne un nouveau post sur son blog officiel, pour préciser sa position en ce qui concerne les leaders politiques présents sur sa plateforme. Récemment, c’est Facebook qui refusait de retirer une fake news dans une publicité publiée par Donald Trump.
Le réseau social explique notamment : « Nous voulons qu’il soit clair aujourd’hui que les comptes Twitter des dirigeants du monde ne sont pas au-dessus de nos conditions d’utilisations« . En d’autres termes, Twitter se réserve le droit de suspendre n’importe quel compte, y compris celui d’un « world leader« , si ce dernier venait à enfreindre les règles.
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Twitter se charge d’ailleurs de rappeler quelques-uns des sujets qui peuvent conduire à des sanctions, et notamment la promotion du terrorisme, mais aussi les menaces physiques directes envers les personnes. Le fait de poster des informations privées est également contraire aux règles de la plateforme, tout comme le fait de publier des photos/vidéos intimes de quelqu’un, sans son consentement. Twitter surveille également de près la pédophilie, ainsi que la promotion de l’automutilation.
« Notre objectif est d’appliquer nos règles de façon judicieuse et impartiale » indique Twitter. Rappelons que Kamala Harris pointait du doigt un tweet posté par Donald Trump, indiquant que ce dernier avait « clairement pour but de harceler, d’intimider ou de faire taire leur voix. » Elle avait alors interpeller directement le CEO de Twitter, Jack Dorsey, expliquant que la démocratie était en danger, et que le compte du président américain devait être suspendu.
Donald Trump est en effet un adepte de Twitter depuis quelques années maintenant, et le président américain n’hésite pas à multiplier les frasques et « clasher » quiconque ose le critiquer. Récemment, il a taquiné Greta Thunberg, sans oublier Hillary Clinton, ou encore Emmanuel Macron récemment, comparé à Napoléon Bonaparte. Rappelons au passage que Donald Trump compte pas moins de 65,8 millions d’abonnés sur la plateforme…
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