Les Chinois se protègent comme ils peuvent face au virus — Koki Kataoka/AP/SIPA
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé ce lundi une réunion d’urgence mercredi consacrée à l’émergence du nouveau virus, proche du Sras, qui se répand en Chine et a touché trois autres pays asiatiques.
Un comité ad hoc doit se réunir à Genève pour déterminer s’il convient de déclarer une « urgence de santé publique de portée internationale », qualification qui n’est utilisée que pour les épidémies les plus graves, a annoncé l’OMS.
Proche du Sras
Zhong Nanshan, un scientifique chinois renommé membre de la Commission nationale de la santé, a confirmé ce lundi que la transmission du virus par contagion entre personnes était désormais « avérée ». L’OMS estime pour sa part qu’un animal semble être « la source primaire la plus vraisemblable », avec « une transmission limitée d’humain à humain par contact étroit ».
Le nouveau coronavirus est proche du Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère) et touche désormais trois autres pays d’Asie : Japon, Corée du Sud et Thaïlande. Il inquiète d’autant plus que des millions de Chinois s’apprêtent à voyager pour le Nouvel An chinois.
Un terme extrêmement rare
L’épidémie de Sras en 2002-2003 a fait 774 morts dans le monde (dont 349 en Chine continentale et 299 à Hong Kong) sur 8.096 cas, selon l’OMS.
L’OMS n’a jusqu’ici utilisé le terme « urgence de santé publique de portée internationale » que pour de rares cas d’épidémies nécessitant une réaction internationale vigoureuse, dont la grippe porcine H1N1 en 2009, le virus Zika en 2016 et la fièvre Ebola, qui a ravagé une partie de l’Afrique de l’Ouest de 2014 à 2016 et la RDC depuis 2018.
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