Des Chinois se protègent contre une étrange maladie — Koki Kataoka/AP/SIPA
Pékin au nord, Shanghai à l’est et Shenzhen au sud : la mystérieuse maladie partie du centre de la Chine a gagné les métropoles géantes du pays le plus peuplé du monde et un expert chinois a confirmé ce lundi qu’elle se transmettait entre humains. Le dernier bilan fait état de 218 cas en Chine, dont trois mortels.
Plus d’un mois après son apparition sur un marché de Wuhan (centre), le virus de la famille du Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère), touche désormais trois autres pays d’Asie : Japon, Corée du Sud et Thaïlande.
Le passé du Sras en 2002-2003
Zhong Nanshan, un scientifique chinois renommé de la Commission nationale de la santé, a déclaré à la chaîne de télévision d’Etat CCTV que la transmission par contagion entre personnes était « avérée ».
Cet expert avait aidé à évaluer l’ampleur de l’épidémie de Sras en 2002-2003. Elle avait fait 774 morts dans le monde (dont 349 en Chine continentale et 299 à Hong Kong) sur 8.096 cas, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le président chinois sort du silence
Sortant de son silence, le président chinois Xi Jinping a réclamé que « la propagation de l’épidémie soit résolument enrayée », alors même que le pays est entré comme chaque année dans la « plus grande migration humaine » avec le chassé-croisé du Nouvel an chinois. Le dirigeant communiste a jugé « absolument crucial de faire un bon travail en matière de prévention et de contrôle épidémiologiques ».
Le pays a dénombré lundi soir exactement 218 cas, dont un dans sa capitale économique, Shanghai, l’une des plus grandes villes du monde (25 millions d’habitants), chez une femme de 56 ans. Le virus a également été détecté en Corée du Sud chez une Chinoise de 35 ans arrivée dimanche par avion depuis Wuhan.
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