Le première cryptomonnaie de Facebook sortira en 2020, mais 8 soutiens manquent désormais à l’appel. L’opérateur telco Vodafone a dit stop hier au projet Libra, appelé à devenir la prochaine révolution monétaire. L’entreprise quitte à son tour l’association Libra, qui doit mettre sur pied le projet de cryptomonnaie à l’initiative de Facebook.
Le groupe britannique assure qu’il continuera de suivre l’évolution de l’Association Libre et n’exclut pas la possibilité d’une collaboration future. Pour l’heure Vodafone préfère se concentrer sur sa plateforme de paiements mobile M-Pesa.
PayPal, Visa, Mastercard, Stripe, Mercado Pago, eBay et Booking, ont également annoncé leur retrait.
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Risque de dérèglement économique
Il semble que la pression de plus en plus forte des régulateurs soit à l’origine de ces départs. Des inquiétudes portent également sur des risques de blanchiment, une utilisation pour le financement d’actes malveillants.
L’initiative Libra inquiète les Etats qui y voient un potentiel dérèglement économique. La France pourrait limiter l’utilisation de Libra à sa sortie. Reste à savoir s’ils pourront maîtriser une telle révolution internationale.
L’objectif de cet argent virtuel sera d’être échangé entre les utilisateurs de Facebook. A la manière du Bitcoin, sa valeur sera indéxée sur celle de l’euro, du dollar et du yuan.
Avec Libra, la cryptomonnaie n’est plus réservée aux experts et aux fans d’informatique. 2 milliards d’utilisateurs de Facebook pourront en profiter. La monnaie serait déjà accepté par certaines entreprises comme Spotify ou Uber.
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