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Santé connectée en entreprise : Apple monte au front après Google


Santé connectée en entreprise : Apple monte au front après Google

Nul doute que cette tendance devrait envahir l’Hexagone dans les prochain trimestres. Apple a annoncé mercredi que le US Department of Veterans Affairs, le département des vétérans de guerre américains, offrira à ses plus de 9 millions de patients l’accès à leurs informations de santé via Health Record, une fonctionnalité de l’application de santé d’Apple.

Et le géant californien est loin d’être le seul acteur du numérique à s’intéresser au domaine de la santé connectée en entreprise. Il y a quelques jours Google a annonçait l’acquisition de la société de wearables spécialisé dans la santé des salariés Fitbit pour la somme folle de 2,1 milliards de dollars. Une opération qui s’est conclue au nez et à la barbe de Facebook, qui aurait également tenté de s’accaparer le fabricant de bracelets connectés.

Accoler son image à celle des vétérans de guerre des Etats-Unis est pour Apple une formidable campagne de communication. Mais pas seulement. Car le département des vétérans, qui fournit des soins de santé aux anciens combattants dans plus de 1 200 établissements aux États-Unis, chapeaute le plus grand système de santé parapublic du pays. Il rejoint désormais plus de 400 organisations américaines qui utilisent déjà Health Records, dont l’Université de Californie à San Diego, Quest Diagnostics, et Allscripts.

Cette offensive d’Apple dans le domaine de la santé laisse entrevoir un modèle économique où les acteurs de la tech vont pousser des services achetés par les entreprises pour permettre aux employés de bénéficier de solutions de santé connecté. Et Google veut faire de même avec Fitbit.

Pour rappel, Health Records offre à ses utilisateurs un système de dossiers de santé électroniques (DSE) portatifs qui regroupe les données sur les patients des établissements participants. Ces données pourraient inclure les médicaments, les vaccinations, les résultats de laboratoire et d’autres renseignements médicaux. L’application iOS évite à un patient de devoir se connecter sur le site Web de chaque fournisseur de soins de santé pour consulter son historique médical. Les données des dossiers de santé stockés sur l’application d’Apple sont chiffrées et protégées par le code d’accès iPhone, le Touch ID ou le Face ID de l’utilisateur.

La santé, un domaine clé pour Apple

“Aider les anciens combattants à mieux comprendre leur santé, c’est l’occasion de leur témoigner notre gratitude pour leurs services”, s’est réjoui Jeff Williams, le directeur de l’exploitation chez Apple après la conclusion de ce partenariat. “En travaillant avec l’AV pour offrir les dossiers de santé sur iPhone, nous espérons aider ceux qui ont servi à avoir une plus grande tranquillité d’esprit que leurs soins de santé sont en de bonnes mains”, a également estimé ce dernier.

Avant de généraliser l’accès de ses bénéficiaires à Health Records, le département des vétérans américains avait lancé une phase d’expérimentation au cours de l’été, permettant à un nombre limité de patients de bénéficier de l’application du géant californien, pour qui la santé fait aujourd’hui figure de priorité stratégique. Interrogé au début de l’année par la chaîne américaine CNBC, le PDG d’Apple, Tim Cook, avait ainsi déclaré : “si vous regardez en arrière et que vous vous posez la question ‘quelle a été la plus grande contribution d’Apple pour l’humanité ?’, la réponse désignera certainement des sujets de santé publique”.

Apple se développe tranquillement dans cet espace depuis plusieurs années, à commencer par le lancement de sa plate-forme HealthKit et de son application HealthKit, qui a débuté en même temps que la première Apple Watch. Depuis lors, elle s’est tournée vers la collaboration avec des professionnels de la santé.

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