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Réforme des retraites : l’exécutif promet des « propositions concrètes » pour samedi – L

Le premier ministre a estimé que « cette journée d’échange a[vait] donné lieu à des discussions très franches, très constructives et très utiles ».

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Le premier ministre a estimé que « cette journée d’échange a[vait] donné lieu à des discussions très franches, très constructives et très utiles ». CHARLES PLATIAU / AFP


Au terme d’une journée d’échanges avec les organisations syndicales et patronales afin de discuter de l’équilibre du système de retraite, Edouard Philippe a salué vendredi 10 janvier des progrès vers un compromis sur la réforme des retraites.

« Je veux redire la détermination du gouvernement à présenter ce projet de système universel de retraite le 24 janvier en conseil des ministres et de le soumettre à l’examen en séance publique à l’Assemblée nationale à compter du 17 février », pour qu’il puisse être adopté avant l’été, a ajouté le chef du gouvernement, estimant que « cette journée d’échange [avait] donné lieu à des discussions très franches, très constructives et (…) très utiles ».

Dans la foulée, le premier ministre devait rencontrer « le président de la République et prendre contact avec un certain nombre de responsables de la majorité pour évoquer les avancées possibles et demain [samedi] par écrit [il adressera] aux organisations syndicales et patronales des propositions concrètes qui pourraient être la base de ce compromis », a-t-il poursuivi.

Ces propositions porteront « notamment sur les objectifs et les modalités de la conférence de financement qui a été évoquée par un certain nombre de responsables d’organisations syndicales », à commencer par le secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail (CFDT), Laurent Berger, a expliqué le premier ministre. Le chef du gouvernement a dit souhaiter « faire en sorte que ce projet » de système universel de retraite « puisse avancer et être précisé notamment par le dialogue social ».Article réservé à nos abonnés Lire aussi Réforme des retraites : les syndicats restent déterminés, l’exécutif aussi

Réactions des organisations syndicales et patronales

« On a senti une volonté d’ouverture dans la parole mais, encore une fois, tout ça se mesure in fine aux actes », a déclaré Laurent Berger.

L’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA), autre syndicat réformiste, avait demandé vendredi matin que l’âge pivot soit retiré « dans les prochaines heures ». « Un compromis ne peut se faire qu’à partir du moment où on n’a pas l’épée de Damoclès de l’âge pivot », a fait valoir son secrétaire général, Laurent Escure.

Selon Cyril Chabanier (Confédération française des travailleurs chrétiens, CFTC), le chef du gouvernement s’est « engagé à faire rapidement de premières annonces » de nature à pouvoir amender le texte.

Force ouvrière (FO) et la Confédération générale du travail (CGT) ont réaffirmé leur désaccord avec le projet de système universel par points. L’intersyndicale – composée de la CGT, FO, l’Union syndicale Solidaires, la Fédération syndicale unitaire (FSU) et la Confédération française de l’encadrement – Confédération générale des cadres (CFE-CGC) – a appelé à une manifestation massive samedi avant une nouvelle journée interprofessionnelle le 14 janvier.

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, dont le ton trahissait à la sortie de Matignon une forme de désabusement, s’est dit d’accord avec le principe d’une conférence de financement « qui ne soit pas déconnectée de l’examen du projet de loi ». Il a avancé des pistes : réintégration pour « plusieurs milliards d’euros » de cotisations sociales patronales après un « bilan des exonérations », « taxation d’un certain nombre de transactions financières ».

Le président du Mouvement des entreprises de France (Medef), Geoffroy Roux de Bézieux, tout comme François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), a jugé « absolument indispensable » une mesure d’âge. Les représentants patronaux refusent une hausse des cotisations.

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