Si Facebook se vante que Messenger et Whatsapp soient des messageries cryptées de bout en bout, il lui faudra tout de même faire une entorse à la confidentialité des échange. Selon Bloomberg, un accord conclu entre les États-Unis et le Royaume-Uni va contraindre le réseau social à partager les messages chiffrés de suspects et de criminels avec la police et la justice britanniques. Selon le média américain, l’accord sera officialisé dans les semaines qui viennent, et il concernera uniquement les messages de terroristes, pédophiles, et autres personnes soupçonnées d’infractions pénales graves.
Dans l’idéal, Priti Patel, la ministre britannique de l’Intérieur, souhaiterait que les réseaux sociaux donnent un accès, par « porte dérobée », permanent aux services de renseignements, et Facebook y évidemment opposé. “Nous nous opposons aux tentatives du gouvernement de créer des backdoors, car ils porteraient atteinte à la confidentialité et à la sécurité de nos utilisateurs partout dans le monde » explique Facebook dans un communiqué. « Les politiques gouvernementales telles que la loi sur le cloud autorisent les entreprises à fournir les informations disponibles lorsque nous recevons des demandes légales valables, sans demander aux entreprises de créer des portes dérobées. » (Eureka Presse)
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