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Reconnaissance faciale à grand renfort de SDF : Google fait marche arrière

Reconnaissance faciale à grand renfort de SDF : Google fait marche arrière

C’était la surprise du mois de juillet dans les rues de New York : Google testait la technologie de reconnaissance faciale en scannant le visage de passants dans la rue, pour une poignée de dollars (5$ en fait). L’idée semblait être être d’intégrer à terme cette technologie de son futur Pixel 4, qui doit être présenté incessamment.

Suite à de multiples polémiques, Google a décidé d’interrompre son programme, mentionne The Verge. Il faut dire que les quelques détails dévoilés à propos de ce projet ont sérieusement terni l’image du géant de la tech. Des intérimaires devaient approcher des passants et les convaincre à n’importe quel prix, dont celui du mensonge, de se livrer à une brève expérience : voir leur visage scanné par un appareil. Pour le prix de deux donuts.

La pression exercée par Google sur ses sous-traitants avait même amené un prestataire a cibler des SDF dans la ville d’Atlanta (mais cela arrivait aussi à des ingénieurs un peu niais). La procureure de la ville avait alors envoyé un mail à Google : « La possibilité que des individus faisant partie des populations les plus vulnérables soient exploités pour servir les intérêts commerciaux de votre société est profondément alarmant pour de nombreuses raisons ». Après enquête, Google a décidé d’arrêter les frais en suspendant l’opération.

La reconnaissance faciale, technologie polémique

Ce n’est pas la première fois que l’emploi de la reconnaissance faciale est un sujet de débat chez Google. En décembre 2018, Kent Walker, premier vice-président des affaires mondiales de Google, mentionnait : « Comme beaucoup de technologies aux usages multiples, la reconnaissance faciale mérite une attention particulière pour s’assurer que son utilisation est conforme à nos principes et à nos valeurs et qu’elle évite les abus et les résultats néfastes. »

L’idée serait donc pour Google de s’abstenir de vendre des produits de reconnaissance faciale jusqu’à ce qu’il puisse proposer des politiques qui préviennent les usages abusifs de cette technologie. Les employés d’Amazon et de Microsoft ont aussi protesté contre l’utilisation de ces technologies par les autorités américaines, et notamment l’immigration.

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