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Pour battre les vraies consoles, Google Stadia développe la « latence négative »

Cette année, Google a finalement officialisé Stadia, sa plateforme de jeu vidéo en streaming. Grâce à cette technologie, Google peut entrer dans l’industrie du jeu vidéo, sans vendre de consoles comme Microsoft ou Sony.

Comment ça marche ? En substance, les jeux vidéo s’exécutent sur les serveurs de Google, puis les images sont envoyées en streaming sur l’appareil du joueur. Pour accéder à des titres AAA, le joueur n’a pas besoin d’une console ni d’un ordinateur ultra-puissant de gamer.

Le jeu vidéo en streaming a ses avantages, mais cette technologie ne tuera probablement pas les consoles physiques dans un futur proche. En effet, étant donné que les flux doivent passer par internet, des joueurs préféreront certainement rester sur les consoles comme la Xbox ou la PlayStation, afin d’éviter les problèmes de latence. Néanmoins, Google travaillerait déjà sur une solution afin d’éliminer cet inconvénient et même battre les vraies consoles.

D’après le site 9to5Google, dans une récente interview avec le magazine Edge, le VP of engineering de Stadia, Madj Bakar, a déclaré : « En fin de compte, nous pensons que dans un an ou deux, les jeux fonctionneront plus vite et seront plus réactifs dans le cloud que localement, quelle que soit la puissance de la machine locale. »

Mais comment cela serait-il possible ?

D’après 9to5Google, le responsable de la firme de Mountain View a évoqué une technologie baptisée « latence négative ». En substance, Google développerait une technique qui servira à prédire les commandes des joueurs, ce qui permettra aux serveurs de Stadia d’anticiper les actions et d’obtenir… une latence négative.

Vous êtes en droit d’être sceptique. Et comme il ne s’agit pour le moment que d’un projet sur le long terme, on attend que Google donne plus d’explications.

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