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“On n’a pas du tout été préparés” : des lycéens inquiets avant les nouvelles épreu

C’est la conséquence de la réforme du lycée, les élèves de première passent désormais des épreuves de contrôle continu dès janvier. Une nouveauté qui suscite stress et inquiétude pour certains candidats.


Leur lycée est l’un des premiers à Paris à organiser ces épreuves de contrôle continu et c’est un peu le saut dans l’inconnu pour ces adolescents de la capitale. “C’est quand même le bac alors tout le monde stresse, c’est normal”, explique un élève, ajoutant qu’“en plus, on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre. On n’a pas du tout été préparés dans notre classe à l’épreuve qui va être donnée.”

Seule certitude pour les candidats, la première session concerne l’Histoire-géo et les langues. Chaque lycée est libre de fixer la date de l’examen mais surtout de choisir les sujets disponibles au sein d’une banque nationale.

Mais pour Géraldine, une lycéenne, c’est trop de stress : “On ne sait pas grand-chose. En Histoire, on va avoir une sorte de développement à argumenter mais on n’a pas trop compris ce que c’était”, dit-elle. “Ça va être un peu une surprise”. Une de ses camarades regrette que ça aille “beaucoup trop vite” estimant que les lycéens “ne sont pas prêts en janvier” pour passer de telles épreuves.

L’examen s’appelle les E3C (épreuves communes de contrôle continu), un peu comme des partiels à l’université, et compte au total pour 30% de la note du nouveau bac. Un format qui rassure, aussi, certains élèves à l’image de Sacha : “Il y a moins de pression car c’est étalé sur le temps” estime l’adolescent.

Si je rate mes épreuves, je pourrai les rattraper l’année prochaine. C’est moins grave que de louper l’épreuve de ta vie lors de la semaine du bacSachaà franceinfo

Ces épreuves inédites se déroulent dans un contexte explosif. Les syndicats d’enseignants dénoncent une impréparation générale. Des professeurs menacent d’empêcher la tenue des épreuves. À Clermont-Ferrand, un examen devait se tenir samedi mais des manifestants, enseignants et étudiants, ont investi l’établissement provoquant l’annulation de l’épreuve.

Le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a annoncé dimanche qu’il y aurait “des poursuites”. Ce climat, particulièrement tendu, ne rassure pas Mathilde qui doit plancher ce lundi : “C’est vrai que tout le climat autour c’est en fait plus stressant que l’épreuve en elle-même” estime-t-elle. La réforme du bac prévoit au total trois sessions d’épreuves de contrôle continu sur les années de première et de terminale. A lire aussi Sujets associés

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