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Mort d’Élisa Pilarski: son compagnon reste convaincu “à 100%” que son chien Curtis

Que s’est-il passé dans la forêt de Retz, dans l’Aisne, ce samedi 16 novembre 2019? Le doute plane toujours quant à la chronologie de ce jour où Élisa Pilarski, jeune femme enceinte, est retrouvée morte, mordue par un ou plusieurs chiens. A l’heure actuelle, son animal, Curtis, qui était présent au moment des faits, ainsi qu’une soixantaine d’autres qui participaient au même moment à une chasse à courre, ont été placés en réquisition judiciaire dans un refuge de Beauvais.

Selon le Parisien, Curtis aurait présenté un comportement suspect le soir-même du drame et les jours suivant. Quelques jours après son admission, il aurait violemment mordu une bénévole au niveau de la jambe. Une blessure qui lui a valu une douzaine de points de suture. “La seule chose dont je me souvienne, c’est d’avoir hurlé et de m’être dit qu’il allait me tuer”, a confié la jeune femme au journal.

“Curtis est innocent, à 100%”

Pour autant, Christophe Ellul, veuf d’Élisa Pilarski, continue de défendre Curtis. “Je sais que Curtis est innocent, à 100%. Il n’aurait jamais touché Élisa, c’est impossible”, assure-t-il à BFMTV, évoquant “leur fusion, l’amour qu’il y avait entre eux”.

“Curtis c’était un chien qui était en liberté à la maison, il connaissait par cœur Élisa” martèle-t-il. “Curtis c’est le seul témoin de ce qui s’est passé, c’est mon chien, c’était notre chien, le bébé à Élisa. Je ferai tout ce que je peux pour savoir la vérité et je lâcherai pas”.

“Je ne reconnais pas mon chien”

“On n’est pas sur un chien de combat, sur un chien qui a été élevé pour défendre quelque chose”, estime de son côté Me Eric Alligne, avocat de Christophe Ellul et, par extension, de Curtis. Comment expliquer dans ce cas le comportement de Curtis? Eux pointent les conditions de la quarantaine l’animal, qui dure maintenant depuis plus de deux mois.

“Je ne reconnais pas mon chien”, confire Christophe Ellul. “Je sais juste que je me bats actuellement pour qu’il soit transféré dans une structure spécialisée, adaptée, avec des professionnels pour chiens traumatisés.”

“C’est un tout petit box, il y a du bruit, il est entouré par des bruits et odeurs de congénères en colère et en détresse, ce n’est sûrement pas le lieu dédié” pour Curtis, regrette également Thierry Bedossa, vétérinaire comportementaliste interrogé par BFMTV.

Pour l’heure, l’enquête, vaste, se poursuit. Les résultats ADN réalisés sur Curtis ainsi que sur la soixantaine de chiens de la meute qui chassait non loin de là sont toujours attendus.

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