Attention, l’article suivant contient des spoiler sur la série Marianne disponible sur Netflix depuis le 13 septembre.
C’est un programme que Stephen King lui-même à validé. Le roi de l’horreur a vu la série, la décrivant comme un mélange d’une ambiance à la Stranger Things et à la… Stephen King.
If you’re one of those sickos–like me–who enjoys being scared, MARIANNE (Netflix) will do the job. There are glints of humor that give it a STRANGER THINGS vibe. It also has (I say it with all due modesty) a Stephen King vibe. — Stephen King (@StephenKing) September 26, 2019
Un bel hommage. Mais est-ce vraiment mérité ? On fait le point.
Marianne, une série qui détonne
Autant l’avouer, en se lançant dans Marianne, l’optimisme n’est pas forcément de rigueur. Pourquoi ? On le résumera avec deux précédents bleu blanc rouge sur Netflix : Huge in France et Marseille. Autant vous le dire tout de suite, Marianne est à des années-lumières de ça. Dans le bon sens.
Marianne est donc une vraie bonne série d’horreur. On y suit une romancière qui a construit sa carrière sur des livres d’horreurs, basés sur la sorcière Marianne. Problème, comme elle va le réaliser rapidement, le personnage n’est pas vraiment sorti de son imagination.
Le cadre est parfait. On abandonne rapidement Paris pour se rendre en Bretagne, dans des cadres angoissants, qui nous feront hérisser les poils sur les bras. C’est là le principal succès de Marianne. La série parvient à nous faire vraiment sursauter, à nous effrayer, à nous stresser.
Pour autant, est-ce une série parfaite ? Le grand show Netflix made in France que l’on attendait ? Pas encore. Le potentiel est là et pourrait peut-être transparaître dans une saison 2 annoncée par le final de la saison. Mais, il faudra pour ça l’humour, qui tombe trop souvent à plat, rompant l’ambiance oppressante que la série réussit à mettre en place. Peut-être aussi, donner plus de profondeur au personnage principal. Trop souvent, on accroche plutôt sur Marianne elle-même (rendez-nous Mireille Herbestmeyer, l’horrible grand-mère du début de la saison !). L’agent de police, surprenant au début, se révèle finalement attachant et on ne peut retenir une larme quand il trouve finalement la mort. Mais c’est bien le seul rôle secondaire qui se détache, tant le reste vous donnera l’impression d’être plongé dans les Goonies.
Bilan ? On valide, mais on en demande plus. Rendez-vous pour une éventuelle saison 2 pour transformer l’essai.
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