Auparavant, il fallait bien plus qu’un simple bandeau accompagné de quelques capteurs pour pouvoir atteindre une technologie d’IMC, autrement dit, d’interface « cerveau-machine ». Pour pouvoir répondre au problème du contrôle physique des personnes souffrant d’un handicap, il fallait inventer un système de traduire les signaux du cerveau, pour en actionner des objets tels qu’un fauteuil roulant. Loin d’être une technologie du futur, l’électroencéphalographe (EEG) était un système plutôt inconfortable, car nécessitant un dispositif volumineux. Une problématique pourrait ne plus en être une d’ici peu de temps.
Des chercheurs du Georgia Institute of Technology, de l’Université de Kent et de l’Université d’État de Wichita, se sont alliés pour faire évoluer la technologie, et proposer un système qui pourrait à terme se montrer accessible et pratique. Et pour cause, il suffira de seulement quelques électrodes et un patch placé dans la nuque afin de pouvoir contrôler des équipements par la seule force de la pensée.
Contrôler un fauteuil roulant par la pensée, des progrès réalisés
Grâce à leurs recherches, il sera désormais possible de commercialiser des EEG « ergonomiques et portables, destinés à une large gamme d’appareils d’assistance », s’exclamait Woon-Hong Yeo, professeur adjoint à la faculté de génie mécanique de Georgia Tech. Leur nouveau système, délaissant un très volumineux casque recouvrant toute la tête, est désormais beaucoup plus discret et pratique à porter.
© Georgia Institute of Technology
Ce dernier permettra de faciliter la vie aux personnes souffrant d’un handicap, à pouvoir par exemple contrôler des fauteuils roulants, mais également des appareils plus high tech tels que des ordinateurs ou de petits robots assistants. Des domaines d’applications divers et variés, mais qui dans tous les cas, permettront d’appliquer les dernières avancées high tech au monde du médical et de l’assistance.
Pour fonctionner, plusieurs éléments sont positionnés sur le cerveau et la nuque de l’individu. Le plus visible, un bandeau permet de maintenir en place des électrodes ainsi que d’autres capteurs sans fil. Le récepteur de ces informations est placé sur la peau, à la naissance de la nuque. Contrairement au précédent EEG, le nouveau système mis au point par le Georgia Institute of Technology est bien plus compact. Une fois traitées par ce patch flexible, les données sont par la suite transférées en Bluetooth sur un ordinateur. Ainsi, le seul point encore un peu limite concerne la distance maximale à ne pas dépasser avec les objets, alors que l’ordinateur de réception devra être au maximum situé à 15 mètres.
Les technologies de demain sont déjà là. Une belle réussite pour ces chercheurs.
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