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Le propriétaire de Tinder visé par une enquête pour fraude

Propriétaire de plusieurs applications de rencontre comme Tinder et OkCupid, le groupe américain Match est la cible de la Federal Trade Commission (FTC). Si l’on en croit les documents, ce dernier serait coupable de fraude et de pratiques déloyales.

Des arnaqueurs identifiés par Match comme tels

Comme l’indique TechCrunch dans un long article sur le sujet, Match Group aurait effectivement poussé certains clients à souscrire des abonnements payants, les exposant du même coup à des arnaques. De plus, le groupe aurait été informé des escroqueries circulant à ce sujet et en aurait grassement tiré des avantages financiers.

En effet, le propriétaire de Tinder aurait observé que près de 500 000 utilisateurs auraient pris un abonnement payant dans les 24 heures ayant suivi la réception d’un email frauduleux assurant que quelqu’un s’intéressait à eux. Ceux-ci se sont donc retrouvés avec une offre payante à laquelle il est complexe de se désabonner en justifiant la raison de cet abonnement, car les faux comptes étaient rapidement supprimés du service de rencontre.

Andrew Smith, directeur du Bureau de la protection des consommateurs de la FTC, explique : « Nous pensons que Match.com a escroqué les gens pour qu’ils paient leurs abonnements via des messages que la société savait provenir d’escrocs […] Les sites de rencontres en ligne ne devraient pas utiliser les arnaqueurs romantiques comme moyen d’augmenter leurs profits ».

Match aurait également indiqué aux utilisateurs qu’ils n’auraient pas à payer s’ils ne rencontraient personne, accompagnant cette promesse d’un abonnement gratuit de six mois. Néanmoins, le groupe américain n’aurait pas été assez explicite sur les conditions de cette offre.

Pour sa part, le groupe Match conteste les accusations de la FTC et se défend en assurant qu’il lutte activement contre les cas de fraude. Selon la firme, elle s’occuperait d’ailleurs de plus de 96% des comptes frauduleux en moins de 24 heures.

Plus globalement, il faudrait plus de six clics pour procéder à un désabonnement, tandis que Match ferait régulièrement croire à ses utilisateurs qu’ils ne souscrivent plus une offre payant alors que c’est encore le cas.

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