Une fois encore, le FBI se tourne vers Apple pour obtenir de l’aide afin de débloquer des iPhone appartenant à des suspects. Les autorités américaines ont en leur possession deux iPhone ayant appartenu à Mohammed Saeed Alshamran, de l’armée de l’air saoudienne, accusé d’avoir tué trois personnes sur la base aéronavale de Pensacola en décembre 2019. Dans une lettre envoyée à l’avocat d’Apple, que NBC a réussi à se procurer, le FBI déclare que les enquêteurs « s’efforcent activement de “deviner” les codes d’accès des appareils, mais sans succès jusqu’à présent ». Le FBI a l’autorisation du tribunal pour accéder aux données des appareils, mais les deux sont protégés par un mot de passe.
Apple a déclaré coopérer à l’enquête du gouvernement.
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Apple vs FBI
L’affaire rappelle la querelle juridique de 2016 entre Apple et le FBI, dans laquelle le ministère de la Justice a voulu contraindre Apple à construire une “backdoor” pour contourner le cryptage d’un iPhone ayant appartenu à Syed Farook – qui a tiré et tué 14 personnes à San Bernardino (Californie) avec sa femme Tashfeen Malik, en décembre 2015.
Apple avait alors répondu qu’il lui était impossible d’accéder à l’iPhone 5C du tireur, en raison du chiffrement de l’appareil. Le FBI avait alors demandé au tribunal une ordonnance pour contraindre Apple à travailler sur une solution pour contourner le chiffrement de son logiciel. Apple avait à l’époque déclaré que la situation risquait de créer un “dangereux précédent” si la justice l’obligeait à forcer un de ses produits en passant par une porte dérobée.
Le gouvernement avait finalement abandonné l’affaire, parvenant à déverrouiller l’iPhone avec l’aide d’une tierce partie encore inconnue. On a su par la suite que le FBI avait dépensé plus d’un million de dollars pour pénétrer dans l’appareil. Source : ZDNet.com
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