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Le dernier supercalculateur d’IBM sera utilisé… pour construire plus d’ordinateurs


Le dernier supercalculateur d'IBM sera utilisé... pour construire plus d'ordinateurs

Le célèbre Rensselaer Polytechnic Institute de New York vient de présenter sa dernière acquisition, chargée d’accélérer la recherche et le développement dans le domaine de l’intelligence artificielle. L’Institut a dévoilé AiMOS, le dernier supercalculateur à huit pétaflops d’IBM – un dispositif capable d’exécuter huit quadrillions de calculs par seconde. A titre de comparaison, sa puissance de calcul équivaut à peu près à la même chose que si chaque personne vivant sur la planète faisait un million de calculs dans sa tête à la même seconde.

IBM a déclaré que AiMOS est le supercalculateur le plus puissant actuellement hébergé dans une université privée. L’appareil fonctionne chez Rensselaer depuis octobre et sera utilisé pour faire progresser le développement d’ordinateurs plus robustes capables de supporter de nouvelles applications de l’intelligence artificielle. En novembre dernier, le supercalculateur a fait ses débuts dans le Top 500, une liste biannuelle qui classe les systèmes informatiques non distribués les plus puissants au monde. AiMOS s’est classée au 24ème rang mondial de ce classement.

IBM, cependant, a déclaré que AiMOS utilise la même technologie Power Systems que les deux appareils les plus puissants dans le monde, Summit et Sierra, qui sont également construits par IBM et sont utilisés par le ministère américain de l’énergie. A Rensselaer, le supercalculateur d’IBM sera utilisé pour construire de nouveaux ordinateurs plus performants et capables de gérer les charges de travail toujours plus lourdes que requiert l’intelligence artificielle.


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Rendre les systèmes d’IA mille fois plus efficaces

John Kelly, le vice-président exécutif d’IBM, s’est expliqué sur la création de ce nouveau supercalculateur. “Notre objectif collectif est de rendre les systèmes d’IA mille fois plus efficaces au cours de la prochaine décennie”, a-t-il expliqué. Pour ce dernier, plus les applications et les algorithmes d’intelligence artificielle se complexifient, plus le besoin de créer des plates-formes matérielles capables de traiter des modèles de formation sophistiqués tout en étant rentables se fait sentir.

La société d’experts-conseils McKinsey prévoit pour sa part que la demande de matériel informatique augmentera de 10 à 15 % d’ici 2025, et que des occasions d’innover se présenteront, en particulier pour les entreprises spécialisées dans la production de semi-conducteurs. De nouveaux matériels devront également être fournis sous forme de GPU, de CPU et de puces accélératrices. En d’autres termes, plus le logiciel d’IA est performant, plus le matériel sur lequel il fonctionne devra être sophistiqué.

Selon IBM, AiMOS travaillera sur les puces et les systèmes de calcul pour les charges de travail AI de la prochaine génération, en fournissant ” la modélisation, la simulation et le calcul nécessaires pour soutenir le développement de ce matériel”. Le nouveau supercalculateur a été livré à Rensselaer par le Hardware Center d’IBM, qui a ouvert ses portes en partenariat avec le State University of New York (SUNY) Polytechnic Institute cette année.

Pas le premier de sa catégorie

Le Hardware Center se concentre sur la recherche de nouveaux dispositifs et architectures pour améliorer l’efficacité du traitement algorithmique et sur la création de matériel capable de gérer les réseaux neuronaux profonds d’une manière rentable. Mais AiMOS sera également disponible pour soutenir des projets déjà en cours pour les membres du corps enseignant et le personnel de Rensselaer. Par exemple, le superordinateur aidera le Jefferson Project, une initiative de surveillance de l’environnement qui recueille plus de neuf téraoctets de données chaque année à partir de capteurs et de dispositifs IdO distribués autour du lac George à New York.

Bien qu’IBM et Rensselaer n’aient divulgué aucun chiffre exact, le déploiement d’AiMOS faisait partie d’un investissement de 30 millions de dollars de l’Empire State Development Corporation (ESD), la principale agence de développement économique de New York. Le superordinateur d’IBM n’est cependant pas le plus rapide de tous dans le monde universitaire. L’université publique du Texas a en effet présenté cette année Frontera, un supercalculateur construit avec Dell et Intel, et qui se classe cinquième dans le Top 500.

Frontera peut réaliser 38,7 quadrillions d’opérations par seconde, ce qui place l’appareil bien avant AiMOS et fait du supercalculateur d’Intel le plus puissant du monde universitaire.

Source : ZDNet.com

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