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La SEC bloque Gram le projet de cryptomonnaie de Telegram

En août dernier, nous apprenions que Telegram planchait sur son propre projet de cryptomonnaie dénommée « Gram ». Prévue pour fin octobre, cette initiative promettait toutefois d’être compliquée tant les régulateurs semblaient quelque peu sceptiques à son encontre.

La suite semble confirmer ces sombres prédictions. La SEC vient en effet de donner un énorme coup de frein au projet de monnaie virtuelle. Le gendarme des marchés a obtenu de la justice américaine qu’elle stoppe de manière temporaire la levée de fonds lancée par le service de messagerie. Cette dernière battait d’ailleurs son plein puisque 1,7 milliards de dollars avaient d’ores et déjà été récoltés auprès des 171 premiers investisseurs.

Cette décision ne bloque pas totalement l’initiative de Telegram

Mais la SEC ne l’entend pas de cette oreille, elle juge notamment que Telegram n’a pas enregistré correctement son offre et les conditions auprès de ses services. Le régulateur reproche par ailleurs à l’entreprise de ne pas avoir suffisamment informé les acheteurs sur sa situation financière et sur son plan d’affaires.

Notre action d’urgence lancée aujourd’hui a pour but d’empêcher Telegram d’inonder les marchés américains de monnaie numérique qui a, selon nous, été vendue illégalement. Nous jugeons que les défendeurs (Telegram Ndlr) n’ont pas fourni d’informations aux investisseurs concernant les opérations commerciales, la situation financière et les facteurs de risque de Gram et Telegram, telle que l’exige la législation en vigueur.

Cette annonce est clairement un coup dur pour Telegram, bien qu’il n’empêche théoriquement pas le lancement hors du sol américain, il expose l’entreprise à un risque juridique important. Ce projet était d’ailleurs très ambitieux en s’appuyant sur la technologie blockchain, avec pour ambition de devenir « une alternative à Visa et Mastercard pour une nouvelle économie décentralisée ». Reste à connaître l’impact qu’aura cette décision sur les ambitions initiales. Au fil du temps, qu’il s’agisse de Facebook ou de Telegram, on observe en tout cas que les régulateurs et les pouvoirs publics voient d’un très mauvais œil les différentes initiatives de monnaie virtuelle.

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