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La 2G, victime collatérale de la 5G sur le marché sud-coréen


La 2G, victime collatérale de la 5G sur le marché sud-coréen

Le développement de la 5G devrait bientôt faire sa première victime collatérale en Corée du sud. L’opérateur SK Telecom a en effet déposé la semaine passée une requête auprès du ministère sud-coréen des technologies de l’information pour s’accorder le droit de mette fin à son réseau 2G, ainsi que l’a fait savoir son état-major.

Réponse immédiate du côté des autorités, qui ont déclaré qu’elles traiteraient cette demande sous les plus bref délais, au vu de l’urgence de libérer des fréquences jusque là occupée pour permettre le renforcement du déploiement de la 5G dans la péninsule.

Pour rappel, l’opérateur historique de la Corée du Sud a commencé à fournir des services 2G en 1996. Pour autant, sa direction a indiqué que le spectre utilisé par les services 2G – les réseaux de télécommunications mobile de deuxième génération ayant ouvert la voie à l’envoi de MMS en plus des traditionnels SMS – désormais utilisés par seulement 2% de ses abonnés pourrait être attribué ailleurs pour une meilleure utilisation.

Une longueur d’avance pour Séoul

A noter que le deuxième opérateur du pays, KT, a mis fin aux services 2G en 2012. Si le ministère de l’informatique approuve la demande de SK Telecom, LG Uplus, le troisième opérateur sud-coréen, sera le seul opérateur de télécommunications à fournir encore des services 2G dans le pays, bien que sa direction ait indiqué qu’elle mettra également fin à ses services 2G avant juin 2021.

La Corée du sud s’est imposé comme un pays précurseur sur la 5G. Ses opérateurs ont en effet commercialisé leurs premières offres 5G en avril dernier, bien que celles-ci se fondent toujours sur des réseaux 5G non-autonome qui combinent 5G et LTE. Les opérateurs du pays prévoient aujourd’hui de déployer la 5G sur des spectres d’ondes millimétriques à compter du mois de décembre, avec l’intention de lancer des services autonomes au début de l’année prochaine.

Rappelons que si des expérimentations existent aujourd’hui en France, la commercialisation d’offres 5G de la part des opérateurs français n’est pas prévue avant le deuxième trimestre 2020, c’est-à-dire quelques mois après la fin de l’appel d’offres pour l’octroi des précieuses fréquences dévolues à la nouvelle technologie de réseau mobile, qui se tiendra d’ici quelques semaines sous l’égide de l’Arcep.

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