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L’intelligence collective en milieu scolaire

L'intelligence collective en milieu scolaire

À l’heure où le travail en équipe, l’intelligence collective et le travail collaboratif en projet sont ancrés dans le monde du travail, que les idées de collectifs citoyens, de fablabs, d’écosystèmes et d’échanges de savoirs se développent, que se passe-t-il à l’école ?

L’intelligence collaborative permet de mutualiser les capacités de plusieurs personnes afin d’obtenir un résultat commun, cela correspond à l’addition des compétences de chacun. L’intelligence collective, quant à elle, permet de mutualiser les compétences cognitives des membres d’un groupe afin de résoudre des ensembles de problèmes complexes.

Face à l’essor de la robotisation, le système éducatif doit évoluer pour que les étudiants apprennent “à coopérer pour faire des choses qu’on ne saurait pas faire individuellement”, selon François Taddei.

Quelles méthodes pour les étudiants ?

Dans le système éducatif français, les étudiants sont dans la résolution d’exercices de manière méthodologique. Ils ne sont pas formés aux méthodes de travaux de groupe et cela peut s’illustrer de façon très concrète. Lors d’un projet de groupe, les élèves utilisent très souvent l’intelligence collective en amont : brainstorming afin de choisir le sujet, définir un plan et se répartir les parties mais cette dernière étape fait entrave à l’intelligence collective.

Au lieu d’avoir un groupe d’élèves qui échangent et travaillent ensemble sur chaque partie, on se retrouve avec des élèves chacun en charge de leur propre partie ce qui transforme le travail de groupe en un ensemble de travaux individuels. On passe à côté de la richesse de chaque élève et de l’intérêt du d’apprendre sur un sujet complet donné.

Ainsi lorsqu’un élève ne traite qu’une partie du sujet, il passe très souvent à côté d’autres informations importantes sur le sujet en question.


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La place de l’intelligence collective dans l’enseignement : un très fort levier pour optimiser les apprentissages et compétences

L’intelligence collective répond à un véritable enjeu de société.Les enjeux actuels sont souvent complexes et un seul cerveau ne suffit plus à y faire face. Cependant, le modèle d’enseignement demeure le même : au sein d’une classe, qu’elle soit physique ou virtuelle, on retrouve systématiquement une personne “experte” qui délivre son savoir à un groupe de façon unilatérale.

Or ce modèle a de gros défauts : il génère très peu d’engagement, de rétention et d’applications pratiques pour les participants. Mais surtout : une seule personne du groupe est amenée à partager son savoir, alors que chacun·e de nous est source de connaissances. Ce potentiel est complètement inexploité dans le système traditionnel.

Il est donc important d’apporter un cadre et des méthodes afin d’aider les étudiants à optimiser leur usage de l’intelligence collective mais également d’adapter les méthodes d’enseignement car durant de longues années les élèves étaient jugés au cas par cas en tant « qu’individualité » tandis que le climat actuel vise plutôt à construire un groupe et juger l’implication de chaque élève dans l’avancée de ce groupe.

Quelles perspectives pour l’intelligence collective dans le cadre scolaire ?

Le Design Thinking est bien plus qu’un simple outil, c’est une méthode de pensée que le milieu éducatif a tout intérêt à intégrer, car elle se cristallise dans une méthode de pensée aussi bien créative que pragmatique. Créative, car pour innover il faut rêver, imaginer, dépasser son propre entendement. Pragmatique, car le Design Thinking s’appuie sur un triptyque profondément réaliste : désidérabilité, faisabilité, viabilité des projets.

Le Design Thinking aurait ainsi pour effet miraculeux de proposer une méthode d’apprentissage axée intrinsèquement sur l’utile, pour répondre à une problématique qui affecte les élèves de près ou de loin et qui leur permettra de se sentir profondément acteur de leur apprentissage et de leur monde.

Responsabilité, empathie, mais aussi travail d’équipe : le Design Thinking a tous les airs d’une méthode d’apprentissage qui permettra de responsabiliser les élèves, de galvaniser leur concentration et, surtout, de mobiliser chacune de leurs matières enseignées pour former une toute nouvelle matière difficilement enseignable : la culture générale.

Enseigner aux étudiants le Design Thinking les aidera à faire de l’innovation et de l’empathie les socles d’une société qui progresse et prospère.

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