La vie à la campagne est ainsi devenue le nouveau rêve français. Un rêve et une aventure porteurs dans l’inconscient collectif d’images de vie simple et authentique, loin du stress et des agressions de nos grandes métropoles. Ces Français qui retournent à la terre sont appelés les néo-ruraux. Ils cherchent un meilleur cadre de vie, plus de confort, plus d’espace, plus de verdure, moins de pollution et moins de monde.
Dans un contexte où les entreprises jouent un rôle évident sur la diminution du temps de trajet des collaborateurs, le freelancing et les nouveaux modes de travail se sont imposés comme des stratégies phares. Ce n’est néanmoins qu’avec la banalisation des outils numériques que de nouveaux lieux d’emplois (espaces de coworking, tiers-lieux digitaux …) ont pu se substituer au bureau physique.
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Freelancing et mobilité
Dans un contexte de numérisation de masse, le freelancing répond aux nouveaux besoins de mobilité des travailleurs, il peut être un outil au service des politiques de mobilité et de transport. Depuis le début des années 2010, freelancing et nouvelles formes de travail s’inscrivent au cœur des nouvelles pratiques et tendances. On assiste à une tendance globale de se séparer du modèle du CDI en France.
La mobilité grandissante a permis le développement de nouvelles pratiques de travail comme le freelancing, le télétravail, le remote et digital nomadisme. Les enjeux en ville et à la campagne diffèrent, écologie pour l’un, attractivité pour l’autre. Le monde urbain a transformé notre mobilité, essentiel au fonctionnement des sociétés modernes. Cette mobilité permet au freelancing de se situer au cœur des tendances en répondant à un besoin actuel de notre société numérique.
Il est aujourd’hui perçu comme améliorant et facilitant les modes de travail, et demain, il se pourrait également qu’il suffise à répondre aux enjeux de mobilité, d’écologie et de surpopulation des métropoles, auxquels nous devront faire face dans les années à venir.
Des écosystèmes de co-création de valeur
C’est dans ce contexte de transformation que l’on voit tout l’intérêt des écosystèmes multifaces telles que MySherpa.io. Le concept de « plateforme » a émergé de manière proéminente ces dernières années comme la concrétisation de la puissance de la transformation digitale, au point où dans un raccourci de langage, on parle désormais « d’entreprise plateforme ».
À l’ère digitale, le modèle de plateforme permet de mettre en œuvre de nouveaux modèles d’affaires dont la puissance n’est plus à démontrer. Ce modèle prend tout son sens depuis plusieurs années car il repose sur le développement d’écosystèmes de co-création de valeur, de co-construction, à savoir que la production d’un service peut être lié à plusieurs sources de collectes d’informations qui vont permettre d’en accroître sa valeur.
Sur les plateformes digitales, plusieurs catégories d’utilisateurs locaux et internationaux interagissent entre eux. La notion de frontière n’existe plus, on parle alors de « mobiquité ». La plateforme agit comme un intermédiaire qui va générer des externalités de réseaux indirectes, ainsi, la valeur de l’offre va augmenter avec ses utilisateurs. C’est là où la co-construction ou le déploiement de l’intelligence collective est structurante. Soyons donc à l’écoute des transformations à l’œuvre pour leur donner les moyens de se déployer au bon rythme.
Au travers de l’actualité sur les nouveaux modèles d’affaires sociétaux, de l’engagement des entreprises, de la transformation digitale, des mutations du travail et des compétences,… il faut aussi prendre en compte les « signaux faibles » qui montrent que la transformation de nos modèles socioéconomiques est à l’œuvre !
Certes nous pourrions espérer aller plus vite, mais l’important n’est-il pas aujourd’hui d’aller plus loin ? Il nous faut en effet inventer les nouveaux modèles plus fraternels, plus équilibrés et plus durables avant de vouloir accélérer.
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