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L’armée américaine n’était pas prête à gérer la quantité de données récupérée chez Daesh

L'armée américaine n'était pas prête à gérer la quantité de données récupérée chez Daesh

Des documents obtenus via la loi FOIA (Freedom of Information Act) aux Etats-Unis et rendus publics aujourd’hui révèlent que, bien que réussie, la campagne du Cyber Command américain visant à pirater l’Etat Islamique s’est heurtée à certains problèmes, tels que le manque d’espace de stockage pour conserver toutes les informations dérobées à Daesh.

Menée en novembre 2016, l’opération Glowing Symphony était une cyber-opération offensive secrète et exécutée par la Force opérationnelle interarmées (Joint Task Force Ares – JTF-Ares).

La mission principale de l’opération était de perturber la présence en ligne et les efforts de propagande de l’organisation terroriste. Et ce en piratant ou détournant les comptes des réseaux sociaux, et en démantelant les sites web et les serveurs utilisés par le groupe terroriste pour diffuser du matériel de propagande et recruter de nouveaux membres.

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Aller vers de nouvelles solutions de stockage

Selon une évaluation à 120 jours après l’opération Glowing Symphony, le Cyber Commandement américain n’avait pas prévu l’ampleur des données qu’il finirait par exfiltrer de l’infrastructure compromise.

“L’évaluation révèle que l’un des principaux défis de l’exploitation était le stockage des données elles-mêmes, ce qui donne une indication de la portée de l’opération par rapport à la capacité de l’USCYBERCOM à l’époque” a déclaré Michael Martelle, analyste pour les National Security Archive. Les documents montrent que les opérateurs de la JTF-Ares se sont adaptés au fur et à mesure.

Une recommandation incluse dans l’évaluation est que le Cyber Command américain développe de nouvelles solutions de stockage de données pour les futures opérations.

Mais le stockage des données n’est qu’un des problèmes techniques et bureaucratiques auxquels la JTF-Ares a été confronté à l’époque. Parmi les autres problèmes mentionnés figurent les difficultés de coordination avec les autres membres de la coallition et les agences gouvernementales américaines, ainsi qu’un processus long et trop complexe d’examen des suspects.

Les documents sont disponibles sur le site des National Security Archive. L’opération Glowing Symphony est évoquée dans des articles de NPR, ABC et Darknet Diaries.

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