Prenez les univers de Star Wars, Marvel, Pixar ou des classiques de Disney et vous obtiendrez Disney+, le nouveau cauchemar de Netflix, MyCanal et Amazon Prime Video. A force de rachats successifs, le géant américain s’est aujourd’hui forgé un catalogue de contenus et de licences à nul autre pareil qu’il entend bien faire fructifier à travers le lancement de son propre service de streaming vidéo par abonnement (SVOD).
Celle-ci devrait permettre l’accès à un catalogue d’environ 500 films et 7 500 épisodes de licences détenues par le géant du divertissement ainsi que de nouvelles émissions s’adressant à toutes les catégories d’âge.
C’est ainsi que la nouvelle plateforme de Disney a été lancée ce mardi aux Etats-Unis, au Canada ou encore au Pays-Bas, pour un tarif mensuel de 7 dollars par mois (6,3 euros), soit moins que le prix affiché par son principal concurrent Netflix.
Un principal concurrent qui a de quoi s’inquiéter au vu des ambitions affichées par l’état-major de Disney avec sa nouvelle plateforme. Face à ses investisseurs, la direction du géant américain a indiqué vouloir de 60 à 90 millions de clients d’ici environ cinq ans, de quoi faire de l’ombre à Netflix, dont l’effectif de clients tourne autour de 150 millions dans le monde.
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Un lancement compliqué par des soucis techniques
Si tous les astres semblent alignés pour la plateforme de SVOD de Disney, celle-ci vient pourtant de vivre un lancement compliqué. C’est ainsi que les débuts tant attendus de Disney+ dans la guerre du streaming viennent d’être contrariés par des problèmes techniques causés, selon la direction du géant du divertissement, par une demande plus forte que prévu.
“La demande des consommateurs pour Disney+ a dépassé nos attentes les plus élevées. … nous sommes conscients des problèmes actuels des utilisateurs et nous nous efforçons de les résoudre rapidement”, a déclaré Disney dans un communiqué.
Certaines personnes qui ont essayé d’accéder au service ont été accueillies par une image de Mickey Mouse sur un écran bleu, avec un message leur demandant de quitter le service. Beaucoup d’autres ont eu du mal à trouver l’application Disney+ dans l’App Store d’Apple.
Un épisode qui n’est pas sans rappeler les mésaventures de la holding Altice, maison-mère de SFR, lors du lancement de son bouquet de chaînes sportives RMC Sport. Face à l’engouement des téléspectateurs (et suite au rachat des droits de la prestigieuse Ligue des champions de football), le bouquet avait subi plusieurs jours d’avaries avant de prendre finalement son envol. Nul doute que les problèmes initiaux de Disney+ ne feront bientôt plus figure que de mauvais souvenir pour le géant américain, dont la plateforme sera lancée le 31 mars prochain en France.
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