Placé sur une liste noire en compagnie de ZTE, le chinois, Huawei a décidé de contre-attaquer. La firme a lancé jeudi une deuxième procédure judiciaire contre l’administration américaine, et il s’agit plus précisément d’une plainte déposée à la Nouvelle-Orléans contre la récente décision de la FCC d’interdire aux opérateurs américains d’utiliser des subventions fédérales pour acheter du matériel Huawei.
Alors que la guerre commerciale fait rage entre les Etats-Unis et la Chine, le fabricant y voit là une mesure « illégale ». “Leur seul argument, c’est que Huawei est une entreprise chinoise” a expliqué Song Liuping, responsable juridique de Huawei, lors d’une conférence de presse. “Ils essaient de semer la peur à propos de Huawei. Ils utilisent des mots comme « backdoor » pour effrayer les gens, sans fournir la moindre preuve“.
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C’est parce que l’administration Trump estime que les matériels de Huawei et ZTE représentent « une menace pour la sécurité nationale » que les entreprises américaines ont interdiction de travailler avec les fabricants chinois, et désormais c’est pour les mêmes raisons que la commission fédérale des communications interdit aux opérateurs télécoms américains de recourir à ses fonds pour financer des équipements fabriqués par les deux entreprises chinoises. (Eureka Presse)