L’état-major d’Alphabet, la maison-mère de Google, tangue après la publication, par la presse américaine, d’accusations de harcèlements sexuels visant certains de ses membres. En cause, le comportement de certains membres de son conseil d’administration, et notamment du directeur juridique de la holding, accusé d’avoir eu des relations “inappropriées” avec des salariés.
Pour y remédier, le conseil d’administration de la holding de tête de Google a annoncé la formation d’un sous-comité indépendant chargé d’examiner les enjeux et a embauché un cabinet d’avocats pour l’aider dans son enquête, comme l’a révélé la chaîne d’information américaine CNBC.
“Comme cela a déjà été confirmé dans des documents publics déposés devant les tribunaux, au début de 2019, le conseil d’administration d’Alphabet a formé un comité spécial de litige pour examiner les réclamations faites par les actionnaires dans diverses actions en justice concernant la conduite passée sur le lieu de travail”, a ainsi déclaré un porte-parole du géant américain, qui n’en est pas à son coup d’essai dans le domaine du harcèlement sexuel.
Un précédent en 2018
En 2018 déjà, des milliers de salariés de Google avaient ainsi protesté contre le manque d’entrain de leur direction pour condamner des faits de harcèlement sexuel, accusant celle-ci d’avoir couvert une série de faits litigieux impliquant des responsables de la firme, dont Andy Rubin.
Malgré le départ du créateur du système d’exploitation mobile maison Android, qui n’a pas manqué d’empocher une modeste prime de départ de 90 millions de dollars, Google ne semble donc pas en avoir fini avec les faits de harcèlement sexuel.
Comments