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Facebook, soutien des PME européennes ?

Facebook, soutien des PME européennes ?

Après les scandales qui ont écorché l’image de Facebook, la firme américaine contre-attaque en assurant influencer positivement le marché économique européen, étude à l’appui.

Les réseaux sociaux, s’ils ont “transformé de nombreux aspects de la vie moderne”, ont aussi “transformé la manière dont les entreprises se développent, en particulier les petites entreprises” mentionne Nicola Mendelsohn, Vice-président pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique chez Facebook, dans une note de blog.

Près de 25 millions d’entreprises européennes utiliseraient les services de Facebook chaque mois, selon l’étude de Copenhagen Economics mandatée par Facebook, qui a interrogé plus de 7 700 entreprises de tous secteurs, dans 15 pays. Les entreprises du panel ont déclaré que l’utilisation de ces applications les a aidées à réaliser des ventes “estimées à 208 milliards d’euros l’an dernier”, évoque le rapport.

Les firmes interrogées ont également déclaré avoir réalisé des exportations “à hauteur de 98 milliards d’euros” en 2019, dont “58 millions d’euros représentes des ventes réalisées au sein de l’UE.”

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Garantir un accès privilégié à la clientèle

Plus les entreprises sont petites, plus l’utilisation du réseau social est pertinente, observe Nicola Mendelsohn. Selon lui, elles “utilisent les réseaux sociaux non seulement pour faire connaître leur activité et leurs produits, mais aussi comme un canal de communication fiable pour échanger avec les clients, un outil d’analyse et de publicité rentable, leur permettant d’atteindre de nouveaux clients au niveau local comme à l’international”.

Communiquer plus à moindre frais : c’est là l’une des raisons principales évoquées dans le rapport. Un peu plus de la moitié des entreprises sondées (54%) utilisant les applications et technologies Facebook s’en servent pour communiquer auprès de leur clientèle. En outre, les technologies numériques, telles que la publicité en ligne permettent aux entreprises de cibler leurs principaux clients, en limitant l’affichage des publicités à ceux qui sont les plus susceptibles de répondre positivement.

Par ailleurs, 69% des PME estiment que la réduction des coûts marketing est “le principal avantage de l’utilisation des outils numériques et des médias sociaux à des fins commerciales.”

L’option feedback n’est en revanche pas massivement utilisée. Quatre entreprises sur dix déclarent utiliser cette option feedback pour améliorer leur offre de produits, tandis que trois entreprises sur dix l’utilisent pour améliorer l’organisation de leur entreprise.

L’étude opère également une distinction entre les entreprises créées par les hommes et les femmes. 58% des entreprises lancées par des femmes reconnaissent notamment le rôle central des médias sociaux lors de la phase de lancement. “Grâce à Facebook, nous avons pu développer une communauté qui nous oriente dans la bonne direction et nous aide à concevoir de nouveaux produits”, constate Nil Parra, chef d’entreprise de la marque de cosmétique Comme Avant, cité dans l’étude.

Un prisme européen qui arrange la firme

Les yeux sont rivés sur l’Europe, mais est-ce une stratégie de Facebook pour noyer le poisson ? A l’échelle européenne, Facebook ne prend pas le risque d’évoquer les chiffres marché par marché, sous peine de voir apparaître les disparités réelles entre pays et esquisser l’ombre de l’enjeu fiscal.

C’est en outre sur la scène de l’UE que le débat autour de la taxe numérique se cristallise. Sans accord trouvé au sein de l’OCDE, l’Union européenne devrait prendre ses dispositions sur le territoire des 27 Etats membres, a indiqué hier matin Thierry Breton, le commissaire français au Marché intérieur.

Donald Trump et Emmanuel Macron ont quant à eux convenus, en début de semaine, de suspendre toute surenchère dans le conflit sur la taxe française sur le numérique d’ici la fin des négociations en cours au sein de l’OCDE, selon des informations rapportées par Reuters. Une nouvelle réunion est prévue mercredi à Davos entre le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire, le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin et le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria.

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