Le comité de sélection rassemblé par la secrétaire d’Etet à l’Economie Agnès Pannier-Runacher n’a pas eu la tâche aisée : plus de 1700 entreprises ont candidaté pour participer à cette première. Et au terme d’une sélection drastique, une centaine de produits issus de tous les départements, participent à cette exposition exceptionnelle organisée au palais de l’Elysée ce week-end pour mettre en avant le savoir-faire français, et le « fabriqué en France ».
Avec cette opération, l’Elysée vante ainsi « des spécialités régionales familières que votre Grand-Mère utilisait déjà, aux dernières innovations qui relancent la dynamique de territoires délaissés. […] Ce qui fait et ce que fait à nouveau la France. »
Mode et alimentation
– Le béret de Laulhère (Pyrénées-Atlantiques). Depuis 1840, la maison n’en finit pas de faire tourner les têtes. Vissé pendant des décennies sur les têtes de nos aînés, le béret est parvenu à se glisser dans les défilés et parmi les accessoires fétiches des fashionistas. La rédaction vous conseille
L’entreprise de bérets Laulhère, à Oloron Sainte-Marie
Crédit photo : Archive Sud Ouest
– La combinaison étanche Handikids de Topstar (Gironde). Le spécialiste de la combinaison étanche utilisée par des plongeurs qui travaillent sous l’eau et dont l’entrée d’eau est absolument exclue, a créé une combinaison pour les enfants, dont la maladie ou le handicap interdisaient de se baigner.
– Les sacs en toile de transat de la maison Artiga (Landes). La marque landaise a fêté ses vingt ans en 2019 et a amorcé une réflexion sur le travail du coton bio et des fibres recyclées.
Les toiles Artiga servent à fabriquer des transats, des sacs et d’autres objets pour la maison
Crédit photo : Archive Sud Ouest
– Les polos de Jean Fil (Gers). Quand trois jeunes agriculteurs se lancent dans la culture du coton, dans le Gers, personne n’y croit. Trois ans plus tard, Ils sortent leur seconde collection de polos, entièrement tissés, teints et confectionnés en France.
Le pop-corn de Nataïs.
Crédit photo : Archive Sud Ouest
– Le cognac Antique XO de la maison Thomas Hine & Co (Charente). Depuis les années 60, le sceau royal britannique a couronné le Hine et notamment son Antique XO, issu d’un riche mélange d’une quarantaine d’eaux-de-vie.
Industrie et Innovations techniques
– Côté innovation technique, la société girondine Satsuma présentera son laser, généralement utilisé pour des soudures de céramique dans l’industrie.
– Les tables de pique-nique en briques alimentaires recyclées de chez Urban’Ext (Charente-Maritime) et le banc des fonderies artisanales de la région de l’Ourbise (Lot-et-Garonne) seront également exposées parmi le mobilier extérieur, peut-être dans les jardins de l’Elysée.
La tuilerie de Roumazieres Loubert.
Crédit photo : Archive Sud Ouest
– Côté extérieur sera présentée la tuile Romane de chez Terréal (Charente). L’un des fleurons de l’industrie tuilière française, créé en 1907 à Roumazières-Loubert, disposent donc d’une tuilerie à Roumazières-Loubert, et d’une briqueterie à Chasseneuil. La tuile charentaise est un gage de qualité et s’exporte en Europe, aux États-Unis, au Moyen-Orient et en Asie du sud-est.
– Et enfin, pour équiper la maison, Ayor est invitée avec sa douche connectée Elmer (Dordogne). Cet équipement offre une expérience sonore et olfactive grâce à des enceintes intégrées et à la diffusion d’huiles essentielles.
La visite de l’exposition « Fabrique en France », organisée ce samedi 18 et dimanche 19 janvier à l’Elysée, est ouverte sur inscription, uniquement…
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