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En pleine restructuration, WeWork pourrait licencier près d’un tiers de ses effectifs

En pleine restructuration, WeWork pourrait licencier près d'un tiers de ses effectifs

Si SoftBank a probablement sauvé WeWork d’un naufrage imminent, la reprise en main du spécialiste des bureaux partagés s’annonce douloureuse. Selon le Los Angeles Times, le groupe japonais préparerait un plan de restructuration qui pourrait entraîner la suppression d’environ 30% des effectifs, soit 4.000 emplois sur les 14.000 salariés que compte l’entreprise. A peu près 1.000 licenciements toucheraient le personnel de conciergerie des locaux dont les missions seraient externalisées. SoftBank orchestrerait également un recentrage de WeWork sur trois marchés clés, les Etats-Unis, l’Europe et le Japon, et un retrait des marchés chinois, indien et de la plupart de l’Amérique Latine. La nouvelle stratégie privilégierait une hausse du taux d’occupation des locaux à environ 90% alors qu’elle était passée sous la barre des 80% tandis que l’ancienne direction de WeWork donnait la priorité à l’expansion.

SoftBank, qui était le plus gros actionnaire avec plus de 10 milliards de dollars investis, va réinjecter 5 milliards de dollars de plus pour prendre le contrôle majoritaire (80%) de l’entreprise. Le géant nippon va également verser un très généreux pactole de départ à Adam Neumann, cofondateur et ancien P-dg de WeWork, qui, malgré sa gestion contestée qui a conduit à l’échec de l’introduction en bourse, va percevoir 1 milliard de dollars pour céder un tiers de ses actions plus 185 millions de dollars en tant que consultant et 500 millions de dollars en crédit pour l’aider à rembourser ses prêts contractés auprès de la banque JPMorgan. (Eureka Presse)

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