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La propagation du coronavirus à travers le monde inquiète les Français. Si aucun cas n’a été confirmé en France pour le moment, les pharmacies s’organisent depuis plusieurs jours pour répondre à la demande de masques. «J’ai vendu en trois jours ce que je vends habituellement en un an», s’étonne dans Le Progrès un pharmacien du centre de Paris.
De nombreuses pharmacies de Lyon, Grenoble ou Strasbourg font le même constat. «Nous avons été dévalisés. Nous attendons désormais d’être réapprovisionnés, vendredi ou samedi… Mais nous n’avons plus un seul masque», révèle une pharmacienne lyonnaise.
A la porte de sortie du dernier vol en provenance de Wuhan, foyer du nouveau coronavirus, les quelques voyageurs qui sont parvenus à monter à bord arborent tous un masque, jeudi à l’aéroport parisien de Roissy, et racontent la situation «tendue» dans la ville désormais en quarantaine.
«J’aurais pu monter avec 40 de fièvre!», affirme Philippe Dauger, l’un des premiers Français à sortir du vol Air France AF 139 qui a atterri à Paris peu avant 17 heures, surpris par des contrôles très réduits. Lui qui vit à Wuhan depuis six mois avec sa femme Véronique confie le «stress» là-bas.
«Tous nos copains sont restés. Tout le monde porte un masque. Nous, on avait réservé nos billets il y a longtemps en prévision des vacances avec le Nouvel an chinois», raconte à l’AFP le ressortissant français, conscient de sa chance d’avoir pu monter à bord de l’avion. «A une demi-heure près, c’était la quarantaine. L’armée est arrivée juste avant qu’on atteigne notre avion», se souvient-il. «Je n’ai appris que ce matin que la ville était fermée…».
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a espéré que les mesures prises par la Chine pour confiner certaines villes où sévit le nouveau coronavirus seraient de «courte durée».
Tedros Adhanom Ghebreyesus a expliqué lors d’une conférence de presse à Genève que la Chine avait pris les «mesures qu’elle juge appropriées pour contenir la propagation du coronavirus à Wuhan et dans d’autres villes». «Nous espérons qu’elles seront à la fois efficaces et de courte durée», a-t-il dit.
Le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré jeudi qu’il n’y avait pour l’instant «aucune preuve» d’une transmission entre humains en dehors de la Chine.
«Nous savons qu’il existe une transmission interhumaine en Chine, mais pour l’instant elle semble être limitée à des groupes familiaux et à des travailleurs de la santé qui s’occupent des patients infectés. Pour l’instant, il n’y a aucune preuve de transmission interhumaine en dehors de la Chine, mais cela ne veut pas dire que cela n’arrivera pas», a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d’une conférence de presse à Genève.
L’OMS a assuré jeudi soir qu’il était «trop tôt» pour déclarer une «urgence de santé publique de portée internationale». «Les membres du comité d’urgence étaient partagés», a ajouté professeur Didier Houssin lors d’une conférence de presse à Genève, affirmant que cette décision avait été prise en raison du «nombre de cas limités à l’étranger et des efforts faits par la Chine».
La conférence de l’OMS concernant le coronavirus né en Chine a commencé. A Genève, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait salué mercredi les mesures «très fortes» prises par la Chine, estimant qu’elles allaient «diminuer» les risques de propagation hors de ses frontières.
En réponse à l’expansion du mystérieux virus parti de Wuhan, plusieurs sociétés de biotechnologie indiquent travailler sur la mise au point d’un vaccin.
Patrick Berche est professeur émérite à l’université de Paris et ancien directeur de l’institut pasteur de Lille.
La Chine a confiné jeudi quelque 20 millions d’habitants autour de Wuhan, berceau de l’épidémie. Depuis 10 heures locales (3 heures en France), plus aucun train ni avion ne doit en principe quitter cette métropole de onze millions d’habitants.
Les gares d’autres grandes villes ont été fermées pour limiter les déplacements des habitants. La Cité interdite de Pékin a annoncé sa fermeture pour éviter tout risque de contamination entre les visiteurs, et les festivités du Nouvel An chinois ont été annulées dans la capitale chinoise.
Voici la liste des pays qui ont annoncé des cas de maladie due au coronavirus semblable au Sras depuis sa propagation à partir de Wuhan, dans le centre-est de la Chine, où elle a fait son apparition en décembre.
• Arabie saoudite Une infirmière indienne travaillant en Arabie saoudite a été testée positive au coronavirus chinois et hospitalisée dans ce pays, ont annoncé le 23 janvier les autorités de New Delhi.
• Corée du Sud Le premier cas en Corée du Sud est celui d’une Chinoise de 35 ans arrivée le 19 janvier à Séoul en avion de Wuhan.
• Etats-Unis Un homme d’une trentaine d’années ayant séjourné dans la région de Wuhan a été hospitalisé à Everett, non loin de Seattle (côte ouest), où il était arrivé le 15 janvier, ont annoncé le 21 janvier les autorités. Il avait contacté de lui-même les services de santé le 19 janvier, après l’apparition de symptômes.
• Japon Le premier cas au Japon est celui d’un trentenaire qui a dû être hospitalisé le 10 janvier pour une forte fièvre et d’autres symptômes. Il était rentré quelques jours plus tôt d’un séjour à Wuhan.
• Singapour Singapour a annoncé le 23 janvier le premier cas de coronavirus, un homme de 66 ans habitant Wuhan arrivé trois jours plus tôt avec de la fièvre et toussant.
• Taïwan Le premier cas enregistré à Taïwan est celui d’une femme d’une cinquantaine d’années arrivée le 20 janvier en provenance de Wuhan, où elle habite, en proie à de la fièvre, toussant et la gorge douloureuse à l’aéroport de Taoyuan de la capitale Taïpeï.
• Thaïlande
Le premier cas de contamination en dehors de la Chine a été identifié en Thaïlande le 8 janvier : il s’agit d’une femme revenant d’un voyage à Wuhan. Puis une voyageuse chinoise de 74 ans souffrant d’une pneumonie liée au coronavirus a été hospitalisée après son arrivée le 13 janvier à Bangkok en provenance elle aussi de Wuhan.
• Vietnam Deux Chinois, un homme arrivé le 13 janvier en provenance de Wuhan et son fils habitant à Ho Chi Minh-Ville, dans le sud du Vietnam, ont été hospitalisés, respectivement les 17 et 18 janvier, sur le territoire vietnamien après avoir été testés positifs au coronavirus, ont annoncé le 23 janvier les autorités.
Alors que l’épidémie de coronavirus se propage dans le monde, la France est sur ses gardes. Selon une déclaration du porte-parole de l’ambassade de Chine en France publiée ce jeudi en début d’après-midi, une femme originaire de la ville de Wuhan, épicentre de la maladie au centre du pays, aurait posté sur le site de la représentation diplomatique des «informations prétendant qu’elle avait des symptômes de fièvre et de toux».
Déclaration du porte-parole de l’Ambassade de Chine en France https://t.co/ZowEEQUCuq — Ambassade de Chine en France (@AmbassadeChine) January 23, 2020
Cette femme aurait par la suite «réussi à passer le contrôle à l’aéroport et à entrer dans le territoire français», poursuit l’ambassade dans une déclaration. «Au soir du 22 janvier, l’Ambassade a pris contact avec la personne concernée, Madame Yan, et lui a demandé d’appeler rapidement le 15, pour qu’elle soit prise en charge par les urgences», poursuit le communiqué.Interrogée sur ce sujet à Paris, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a indiqué qu’«aucun cas douteux» n’avait était pour l’heure détecté en France. «Deux cas ont été investigués, mais se sont avérés négatifs», a-t-elle précisé.
Trois équipes distinctes de chercheurs sont sur le point de se lancer dans la mise au point d’un vaccin contre le nCoV-2019, a annoncé jeudi la Coalition pour l’innovation en matière de préparation aux épidémies (CEPI), qui co-finance les projets d’urgence. L’objectif est d’obtenir au moins un vaccin potentiel en phase d’essais cliniques d’ici le mois de juin.
Ces trois projets sont conduits l’un par Moderna en coordination avec l’Institut national américain des allergies et maladies infectieuses, l’autre par Inovio Pharma et le troisième par une équipe de l’Université du Queensland, en Australie. «Il n’y a aucune garantie de succès mais nous espérons que ce travail pourra permettre un progrès significatif et important en vue de la mise au point d’un vaccin pour cette maladie», a déclaré Richard Hatchett, directeur général de la CEPI.
Le ministère français des Affaires étrangères a mis en place un dispositif spécifique d’information de ses ressortissants jeudi face à la propagation depuis la Chine d’un coronavirus qui mobilise les autorités sanitaires au niveau mondial, a-t-il annoncé dans un communiqué. «Un dispositif spécifique et permanent de suivi et de réponse aux préoccupations des Français a été mis en place par le Centre de crise et de soutien du ministère (..) en coordination avec l’ambassade de France à Pékin et l’ensemble de nos consulats généraux en Chine», est-il précisé.
La France dispose de sept consulats dans ce pays dont un à Wuhan (centre), la métropole de 11 millions d’habitants d’où est parti le nouveau virus qui a commencé à se répandre dans le monde. La ville abrite plusieurs usines des constructeurs automobiles français Renault et PSA Peugeot Citroën.
Le gouvernement chinois a de facto placé Wuhan en quarantaine en suspendant les principaux moyens de transport – car, navettes fluviales et vols notamment – entre cette ville de 11 millions d’habitants et le reste du monde. Des mesures similaires ont été prises à Huanggang, à environ 70 km de là, où les transports publics sont suspendus, certains lieux publics fermés et ses quelque sept millions d’habitants invités à ne pas quitter la ville, sauf cas de force majeure.
À Pékin, la Cité interdite va être fermée jusqu’à nouvel ordre aux touristes, rapporte Le Quotidien du peuple. Les festivités prévues pour le nouvel an lunaire ont été annulées, selon le site d’information Beijing News, contrôlé par l’Etat. Les aéroports américains, britanniques et de certains pays d’Asie et du Moyen-Orient ont par ailleurs renforcé leur vigilance.
Des passagers arrivant à l’aéroport de Hong Kong sont scannés par des caméras thermiques. VIVEK PRAKASH / AFP
Les produits de contrebande vendus sur un marché de poissons et de fruits de mer de Wuhan sont à la source du coronavirus, selon le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies. La transmission à l’homme pourrait s’être faite via des serpents, des blaireaux ou des rats, d’après le résultat des premières recherches menées en Chine.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime également que le virus a une origine animale. Les défenseurs de la cause animale et des spécialistes de santé publique dénoncent de longue date le commerce d’animaux sauvages en Chine, qui serait néfaste pour la biodiversité et pourrait favoriser le développement de maladies.
Le virus, qui continue à muter selon les autorités chinoises, provoque de la fièvre, de la toux et des difficultés respiratoires, des symptômes communs à d’autres pathologies qui rendent le diagnostic difficile. Il existe des preuves d’une transmission humaine par voie respiratoire, a déclaré mercredi le vice-ministre de la Commission chinoise de la santé, Li Bin.
Selon les premières observations de certains experts, ce nouvel agent pourrait être moins virulent que le Sras (syndrome respiratoire aigu sévère), un coronavirus à l’origine d’une précédente épidémie, également apparue en Chine, qui avait fait près de 800 morts en 2002-2003.
Selon un nouveau bilan relayé jeudi par la télévision publique chinoise, le virus a contaminé 634 personnes. La Commission chinoise de la santé recensait 18 cas mortels à la date de mercredi, dont 17 dans la province du Hubei, dont Wuhan est le chef-lieu.
À ce stade, hors de Chine – Macao et Hong Kong compris -, on ne compte qu’une dizaine de cas connus dans le monde dont quatre en Thaïlande et deux au Vietnam. Singapour, le Japon, la Corée du Sud, Taiwan et les États-Unis ont enregistré un cas chacun. À chaque fois, il s’agit de résidents ou de personnes qui ont séjourné récemment à Wuhan ou, dans un des deux cas vietnamiens, ayant côtoyé une personne récemment rentrée de Wuhan.
Les autorités chinoises ont annoncé jeudi le premier décès dû au coronavirus en dehors du berceau de l’épidémie, la province de Hubei dans le centre de la Chine, où les premiers cas sont apparus.
La commission sanitaire de la province de Hebei (nord), qui jouxte Pékin, a déclaré dans un communiqué qu’un homme de 80 ans contaminé par le virus était décédé mercredi, ce qui porte le bilan en Chine à 18 morts.
Bienvenue sur ce live. Suivez ici les derniers développements concernant le virus 2019 – nCoV, qui a fait 18 morts en Chine et plus de 600 infectés.
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