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E-commerce : ManoMano face au défi de l’hypercroissance


E-commerce : ManoMano face au défi de l’hypercroissance

1 800 marchands, 3 millions de produits, 2,5 millions de clients actifs. ManoMano est la première marketplace d’Europe dédiée au bricolage et au jardinage. 100% digitale, la plateforme française qui vient de faire son entrée au Next40 doit aujourd’hui relever le défi de l’hypercroissance. Présente dans 6 pays (France, Belgique, Angleterre, Allemagne, Italie, Espagne), elle a enregistré en 2018 un volume de ventes de 420 millions d’euros. Somme qu’elle compte plus que doubler pour atteindre 1 milliard d’euro en 2020. Une augmentation synonyme de plus de trafic, plus de marchands, plus de clients.

« Plus de données en résumé, souligne Stéphane Priolet, Directeur technique de ManoMano. Nous avons un véritable enjeu d’évolutivité, à la fois technique et organisationnel. » Car pour soutenir cette croissance, les effectifs de la DSI vont décupler. De 25 personnes en 2017, l’équipe informatique va passer à 250 collaborateurs l’année prochaine. Il est donc impératif de mettre en œuvre des processus de développement fluides, à même de délivrer rapidement les nouvelles fonctionnalités nécessaires pour maintenir ManoMano au-dessus de la concurrence.


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Éviter la course à la machine

Pourtant, lors de la création de la société, la volonté était de ne pas gérer l’infrastructure. Celle-ci a donc été complément externalisée. « L’outsourcing avait du sens à l’origine mais avec notre croissance actuelle, nous avions besoin de reprendre la main sur notre infrastructure pour gagner en agilité, explique Stéphane Priolet. Il nous était impossible d’être autonomes sur nos développements sans être autonomes sur la mise en production ».

Pas question pour autant de monter un datacenter en propre. Commander du matériel, l’installer, l’administrer… Une « ancienne approche » que la société n’entendait pas adopter. « C’est un autre métier et ce n’est pas celui de mes équipes, confirme le CTO. Nous sommes là pour créer de la valeur pour la société, pas pour gérer des serveurs. Et de plus, avec une croissance comme la nôtre, la gestion d’un datacenter se transforme vite en course à la machine pour avoir toujours plus de ressources ». Pour ManoMano, le choix était évident : direction le cloud. Et plus particulièrement, les datacenters d’Amazon Web Services (AWS) situé en région parisienne.

Auto-scaling et Plan de Reprise d’Activité (PRA) natif

Avec le cloud, inutile de surprovisionner des serveurs en prévision des prochains mois. Ici, l’élasticité est instantanée et, en cas de besoin, la plateforme peut être mise à l’échelle dans l’heure. Idéal pour un acteur soumis à la saisonnalité inhérente au e-commmerce. Black Friday, Cyber Monday, French Days, soldes ou fêtes de Noël, l’activité du site peut connaître des pics très importants et le site doit être en mesure de tenir la charge sous peine d’une perte immédiate de chiffre d’affaires.


Amazon EC2 intègre une fonctionnalité d’auto-scaling, qui permet d’ajuster automatiquement les ressources allouées à une application afin de maintenir constant le niveau de performance de celle-ci. Et le CTO coupe court à la question financière. « Dès lors qu’il s’agit de supporter du trafic, la question du contrôle des coûts ne se pose pas réellement, affirme-t-il. Si on « scale », c’est qu’il y a du business derrière ». Autre avantage, les sécurités mises en place par Amazon pour garantir la disponibilité de son service offre à ManoMano un PRA natif. « Avant, il fallait déployer une infrastructure répartie sur deux datacenters, rappelle Stéphane Priolet. Désormais, on souscrit à un service avec une disponibilité garantie contractuellement ».

Attirer les nouveaux talents

Le choix du Cloud AWS n’est évidemment pas dû au hasard. Outre la richesse fonctionnelle offerte par AWS, leurs services sont conformes à également général sur la protection des données (RGPD) et la localisation des données en France répondait à à un critère de performance essentiel. « Nous n’aurions jamais hébergé nos données sur une plateforme non conforme aux règles du RGPD, note le responsable. Et de plus, nous savions que les datacenters AWS de la région parisienne étaient du coup proches de celui de notre hébergeur précédent. Nous avons donc pu faire coexister les deux plateformes sans latence pendant deux mois avant de migrer complètement vers AWS ». Amazon EC2, Amazon ECS, Amazon Redshift ou RDS, ManoMano pioche aujourd’hui toutes les ressources dont la société a besoin dans le catalogue AWS pour le calcul, le stockage ou encore les bases de données. Cette capacité à consommer des services sur étagère chez un seul fournisseur lui permet non seulement d’éviter tout phénomène de multicloud mais aussi de laisser libre court à l’innovation.

« L’audace fait partie de nos valeurs, assure Stéphane Priolet. AWS permet à notre équipe en charge de l’innovation d’expérimenter de nouvelles choses, sans être ralentie par des processus d’achat ou de configuration de solutions, et à nos développeurs de livrer beaucoup plus rapidement de nouvelles fonctionnalités ». Enfin, le recours à Amazon Web Services va aider ManoMano à attirer des talents précieux pour son avenir. La perspective d’utiliser une technologie moderne et d’appliquer les nouvelles méthodes de continuous delivery va considérablement faciliter ses futurs recrutements. « C’est une étape clé pour ManoMano, conclut Stéphane Priolet. La plateforme est enfin libérée, autonome et prête à porter nos ambitions ».

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