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Crash en Iran : des familles et des étudiants parmi les victimes canadiennes – Le Parisien

Des étudiants, des universitaires, des nouveaux mariés et des familles installés au Canada figurent parmi les 63 victimes canadiennes à bord d’un Boeing ukrainien qui s’est écrasé mercredi près de Téhéran, tuant au total 176 personnes.

Selon les médias canadiens, une trentaine des victimes venait de la région d’Edmonton, la capitale de l’Alberta (ouest du Canada). Parmi eux, un couple de professeurs d’université et leurs deux jeunes enfants.

« L’un de mes amis, lui, sa femme et leurs deux jeunes filles ont été tués. Ses filles avaient 9 et 14 ans », a déclaré Payman Parseyan, un membre de la communauté d’origine iranienne établie à Edmonton (Alberta, ouest), sur la chaîne CBC.

« Plusieurs avaient tout laissé derrière eux »

Les deux parents, Pedram Mousavi et Mojgan Daneshmand, étaient respectivement professeurs de génie mécanique et génie électrique à l’université d’Alberta.

« C’est dévastateur. Nous avons perdu environ 1 % de notre communauté sur ce vol », a souligné Payman Parseyan en référence aux Iraniens d’Edmonton. « Plusieurs de ces gens étaient des étudiants internationaux. Ils n’avaient pas de famille ici », a par ailleurs précisé M. Parseyan.

« Plusieurs avaient tout laissé derrière eux, leur vie en Iran, les gens qu’ils connaissaient, ils avaient travaillé sans relâche pour arriver à leur but pour finalement tout perdre comme ça. C’est terrible », a-t-il raconté.

Deux des étudiants tués, Ghanimat Azhdari et Milad Ghasemi Ariani, qui devaient revenir de vacances en Iran, étaient doctorants à l’université de Guelph, en Ontario, a indiqué l’établissement dans un communiqué. Le conjoint de Ghanimat Azhdari, Hamed Alibeiki, a aussi péri dans l’accident, selon l’université.

Deux jeunes mariés

Un dentiste d’origine iranienne a raconté pour sa part qu’il était censé aller chercher mercredi sa femme et sa fille de 9 ans à l’aéroport de Toronto. Il est désormais en direction de Téhéran en quête de réponses après avoir perdu les deux êtres les plus chers de sa vie dans le crash.


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« J’ai des amis ici, mais pas de parents. Je dois y aller. Je suis seul ici », a déclaré le dentiste Hamed Esmaeilion au quotidien Globe and Mail.

D’autres victimes, comme Siavash Ghafouri-Azar, 35 ans, et Sara Mamani, 36 ans, d’anciens étudiants de l’université Concordia à Montréal, venaient pour leur part de se marier en Iran, selon le journal.

Sept nationalités à bord

D’autres vivaient dans plusieurs autres villes canadiennes, comme Winnipeg (Manitoba), Waterloo (Ontario), Toronto ou Montréal, selon les médias canadiens.

Outre les Canadiens, 82 Iraniens, onze Ukrainiens, dont les 9 membres d’équipage, 10 Suédois, quatre Afghans, trois Allemands et trois Britanniques se trouvaient également à bord du vol 752 d’un Boeing 737 de la compagnie Ukraine International Airlines.

L’avion a disparu des radars mercredi quelques minutes après son décollage de l’aéroport Imam Khomeiny de Téhéran. La compagnie ukrainienne propose des vols relativement économiques reliant Toronto et Téhéran, avec escale à Kiev.

Le Canada héberge l’une des plus importantes diasporas iraniennes d’Amérique du Nord, avec 210 000 Canadiens d’origine iranienne recensés en 2016, selon les chiffres officiels. Le Canada a coupé ses relations diplomatiques avec l’Iran en 2012.

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