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Choose France: la liste des contrats signés à l’occasion du sommet – Le Figaro

Pour la troisième fois, Emmanuel Macron reçoit des patrons du monde entier au sommet «Choose France». Celui-ci doit vanter les mérites tricolores en matière d’industrie et d’entreprise pour que soient signés plusieurs accords et contrats avec les entreprises. «Cette bonne nouvelle (des investissements à venir, NDLR) je veux essayer de la relier à ce qu’on fait par ailleurs et à l’action qui est menée», a déclaré le président Emmanuel Macron ce matin en déplacement dans une usine de Dunkerque.

» À voir aussi – «Choose France»: «8 milliards d’euros vont être investis», annonce Bruno Le Maire

Il a défendu son bilan en matière d’industrie et d’emplois, «une série de décisions pour relancer les choses», qui fait qu’aujourd’hui, «les résultats sont là». Les patrons de Coca, Fedex, Google, Netflix, Hyundai ou encore Samsung sont notamment attendus. Cette année, le sommet devrait permettre de signer huit milliards d’euros d’investissements, à en croire les chiffres du ministre de l’Économie Bruno Le Maire. Les voici.

● Chantiers de l’Atlantique: deux milliards d’euros de commande, quatre milliards d’euros de promesse

À la veille du sommet, l’armateur italo-suisse MSC annonçait déjà une commande de deux milliards d’euros aux chantiers de l’Atlantique, à Saint-Nazaire, pour deux nouveaux paquebots de 6700 passagers. Ceux-là seront livrables en 2025 et 2027 et propulsés au gaz naturel liquéfié (GNL). Une commande importante qui s’accompagne de la signature de deux protocoles d’accord avec les chantiers navals, portant potentiellement sur 4 milliards d’euros d’investissements supplémentaires. En termes d’emplois, ces commandes génèrent 14 millions d’heures de travail à Saint-Nazaire, soit 2400 emplois pendant trois ans et demi.

Par ailleurs, deux promesses d’accord (MoU, memorandum of understanding) ont été signées pour le développement d‘une nouvelle classe de paquebots au GNL et pour la «construction d’un nouveau prototype de bateaux propulsés pour partie à la voile.» Livraisons prévues avant 2030, investissement évalué à quatre milliards d’euros.

● Toyota (Japon) investit 100 millions d’euros pour 400 emplois

Le géant automobile Toyota annonce l’arrivée d’un deuxième véhicule à produire à Valenciennes. «Les premiers modèles sortiront de l’usine courant 2021», annonce-t-on. Cela représente donc 100 millions d’euros d’investissement et fera passer le site de Valenciennes de 3300 à 4500 emplois entre 2017 et 2021. Une information qui courait depuis plusieurs mois déjà.

● Coca-Cola (États-Unis) se renforce à Dunkerque avec un milliard d’euros

Le PDG américain de Coca-Cola évoque un «engagement continu envers la France» pour justifier son choix d’investir jusqu’à un milliard d’euros sur cinq ans à Dunkerque. Une nouvelle ligne d’embouteillage y sera construite et de nouveaux produits de l’entreprise américaine seront introduits sur le marché français. James Quincey, patron de Coca-Cola et Emmanuel Macron doivent se rencontrer à Versailles.

● Ericsson (Suède) ouvre un centre de recherche 5G

Ouvert dès cette année, le premier centre Ericsson en France emploiera jusqu’à 300 personnes en 2022. Il se concentrera sur le développement de logiciels 5G et sur la sécurité 5G.

● 200 millions de plus pour l’usine AstraZeneca (Royaume-Uni) à Dunkerque

En visite ce matin dans l’usine pharmaceutique AstraZeneca, Emmanuel Macron a salué un autre investissement. Cette usine investira 200 millions d’euros pour son site de Dunkerque, spécialisé dans la production de produits aérosols pour le traitement de l’asthme et de la broncho-pneumopathie chronique obstructive. Plus largement en France, AstraZeneca va investir plus de 450 millions sur cinq ans.

● Le laboratoire Biogen (États-Unis) investit 22 millions d’euros

Postes médicaux, ingénieurs, développeurs… 45 emplois seront créés chez Biogen en 2020, pour un investissement total de 22 millions d’euros. Situé aux portes de Paris, Biogen est un pilier des biotechnologies et de la recherche de maladies neurologiques et neurodégénératives graves comme la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, l’amyotrophie spinale ou Alzheimer.

● Bection Dickinson (États-Unis), 176 millions pour 50 emplois à Grenoble

Dans le secteur pharmaceutique encore, Bection Dickinson investira en 2020 en France 176 millions d’euros pour créer 50 emplois. L’entreprise avait déjà recruté 220 employés en 2019.

● JP Morgan (États-Unis) s’agrandit à Paris

La banque américaine a racheté à BNP Paribas un immeuble pouvant accueillir une salle de marché et hébergé jusqu’à 450 salariés, en plus des 260 déjà installés dans la capitale.

● Investissement de 100 millions d’euros pour Adecco (Suisse)

Pour la formation de 27.000 intérimaires, de 10.000 CDI salariés en CDI intérimaire, 2000 en insertion et 6000 autres collaborateurs, soit 45.000 personnes, Adecco va investir cette année 100 millions d’euros en France.

● Manpower (États-Unis) veut recruter 500 emplois avant la fin de l’année et 8000 CDI intérimaires

L’entreprise américaine spécialisée dans l’intérim et le recrutement renforcera ses forces en France. Elle recrutera 500 emplois francs et 8000 CDI intérimaires en France avant la fin de l’année.

● Netflix (États-Unis) ouvre un nouveau siège en France

Netflix reprendra cette année des productions françaises, apprend-on, en plus de l’ouverture d’un nouveau siège français de l’entreprise.

● Partenariat signé avec Mastercard (États-Unis)

Mastercard annonce la naissance de son «Digital Country Partnership» avec le gouvernement français, pour un investissement de 15 millions d’euros d’ici 2023. Celui-ci repose sur cinq piliers, peut-on lire dans un communiqué, à savoir «l’intelligence artificielle, le tourisme, l’identité numérique, la fintech et l’inclusion financière

● Fedex (États-Unis), nouveau site et contrat avec Airbus

Le leader mondial de logistique Fedex annonce lors du sommet de ce lundi l’inauguration d’un site en France «avec un bâtiment de tri automatique».

● Augustus (États-Unis), 50 millions d’euros pour 50 emplois

Le spécialiste de l’intelligence artificielle Augustus ouvre un centre de recherche et développement en France, qui prévoit le recrutement de 50 emplois «de haute qualification». L’investissement se fera à hauteur de 50 millions d’euros.

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