En matière de cybersécurité automobile, le risque zéro n’existe pas. La société israélienne de cybersécurité GuardKnox a simulé lors du CES la prise de contrôle à distance du poste de conduite d’une Formule 1, selon des informations rapportées par l’AFP.
“Prenons l’exemple d’un gros camion qui transporte du carburant. Imaginez un criminel qui parvient à en prendre le contrôle. Il peut l’envoyer dans le fossé ou dans un bâtiment. C’est le 11 septembre sur roues”, a déclaré son directeur, Moshe Shlisel, sur le salon.
Les voitures comportent des dizaines de processeurs et de plus en plus d’applications sur l’ordinateur de bord. Autant de passerelles dont des hackers peuvent se servir.
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En 2019, plus de 150 incidents connus de cybersécurité automobile
En 2019, la société Upstream a recensé plus de 150 incidents connus de cybersécurité automobile, deux fois plus qu’en 2018, évoque l’AFP. Selon la société, la plupart des piratages concernaient le verrouillage à distance des voitures. On constate cependant que de plus en plus d’actions ciblent aussi les connexions aux serveurs ou aux applications mobiles.
Les constructeurs automobiles et les vendeurs de services connectés pour les automobiles en sont bien conscients. IOActive avait commencé à recenser les bonnes pratiques de cybersécurité dans le domaine des voitures connectées. Et des mesures de sécurité sont implémentées dès les premières étapes de la conception de certains véhicules.
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