Le digital bouleverse le monde professionnel chaque jour avec de nouvelles professions ou de nouveaux outils. La technique évolue, mais comment tous ces changements sont-ils vécus par les décideurs ? C’est la question qu’a posée Cision France à plusieurs centaines de directeurs de la communication afin de savoir comment ils vivent cette transformation quasi quotidienne.
Le monde de la communication suit la transformation digitale et cette dernière a changé beaucoup de chose en peu de temps. Heureusement, elle est désormais prise au sérieux puisque seul 1% des dircoms voit le digital comme du bullshit. À l’heure actuelle 86% des professionnels interrogés estiment que la transformation digitale est une évolution nécessaire (46%), voire une évidence (40%). Globalement, ce sont donc les responsables de la communication qui jouent un rôle moteur au sein de leur entreprise pour avancer vers plus de numérique. Seul point négatif dans tout ça, 65% des dircoms expliquent que le fait de devoir suivre un marché en perpétuel changement génère plus de stress.
L’arrivée de l’IA
L’intelligence artificielle ne fait plus peur aux professionnels de la communication. 66% d’entre eux pensent qu’elle va améliorer l’efficacité des actions de communication et 72% déclarent qu’elle permet d’avoir plus de temps pour des tâches à forte valeur ajoutée, comme la stratégie ou le relationnel. En fait, 7% de sondés jugent ne pas avoir besoin d’intégrer l’IA à leur métier et 9% pensent qu’elle fera disparaitre des emplois dans le monde de la communication.
Trop de data ?
Malgré une forte technophilie chez les dircoms, certains problèmes semblent émerger. Les outils sont performants et adaptés aux besoins du marché, mais 87% trouvent que « la data n’est pas utilisée de manière suffisamment approfondie par le service communication ». Pour eux, les données pourraient permettre de mieux mesurer les résultats des campagnes de communication, de personnaliser des contenus ciblés et justement d’optimiser le ciblage d’audiences spécifiques.
Ce qui compte aujourd’hui n’est pas l’évaluation quantitative des actions de communication, mais la valorisation du travail effectué, explique Cision. Et malgré toute la bonne volonté des professionnels, le manque d’outils pour traiter la data se fait sentir. 72% des dircoms reconnaissent que leur « département communication n’est pas suffisamment équipé pour conduire sa transformation digitale ». Cela laisse donc une marge de progression, mais il ne faut pas trainer !
Quand la direction freine
L’enquête conclut sur le fait que même dans un monde de plus en plus digitalisé, la communication traditionnelle représente encore 40% du travail. Pourquoi ?
Parce que leur direction a quelques lacunes en matière numérique et ne comprend pas les objectifs fixés (66%).
Autre frein fréquemment identifié : les budgets trop faibles (64%).
Sans oublier le manque d’accompagnement des dirigeants (43%).
Une chose est sûre : l’affichage publicitaire, les médias traditionnels et l’événementiel perdent en puissance face marketing d’influence et aux réseaux sociaux.
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