Ils avaient prévenu. Lundi matin, des centaines de professeurs, venus des quatre coins de Bordeaux, parfois de plus loin, ont tenu leur promesse. Levés aux aurores, ils ont bloqué les entrées du lycée Gustave-Eiffel (3 100 élèves), dans le centre-ville, pour boycotter les E3C : la nouvelle formule du bac dont les épreuves commencent ce lundi pour les lycéens en première. Epaulés par des cheminots, des gilets jaunes, des étudiants, des retraités et d’autres manifestants de tout poil (au total 300 à 400 personnes selon la préfecture), les enseignants ont déroulé, peu avant 7 heures, les premières banderoles le long des grilles d’entrée. Sur l’une d’entre elles, à travers le voile formé par les fumigènes rouges, on pouvait lire : «M. Le Ministre, mentir, trahir, n’est pas dans nos missions / Bac Blanquer : une mascarade machiavélique.» Une image forte pour ce lycée réputé, peu coutumier des contestations sociales.
«Les programmes sont infaisables»
«Gustave-Eiffel est à la fois emblématique
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