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Attention aux arnaques sur Vinted, prévient 60 millions de consommateurs

Conçue en 2012, la startup lituanienne Vinted dispose d’une plateforme communautaire sur laquelle il est possible de vendre des produits de seconde main, principalement des articles de mode. L’application est disponible dans plusieurs pays européens comme la France, l’Allemagne, l’Espagne, mais aussi les États-Unis. En France, Vinted comptabilise plus de 10 millions d’utilisateurs à ce jour.

Vinted prévoit de prendre de nouvelles mesures

Sur le papier, le système de Vinted est assez simple puisque l’utilisateur peut discuter avec le vendeur, valider la vente et ne payer qu’à la réception du produit. Néanmoins, certains escrocs exploitent cette mesure pour arriver à leur fin. Une utilisatrice explique par exemple qu’elle a envoyé une robe de la marque Maje qu’elle a vendue à 100 euros. Sauf que l’acheteuse a déclaré que l’article était non conforme et a bloqué le paiement, si bien que la vendeuse n’a pas reçu l’argent escompté.

D’autre part, 60 millions de consommateurs alerte aussi sur le cas de contrefaçons, une autre arnaque assez récurrente sur Vinted. En effet, les clients ne sont pas dans l’obligation de renvoyer l’article même s’ils se doutent fortement qu’il s’agit d’une contrefaçon.

60 millions de consommateurs met également en lumière le fait que le service client de Vinted est surchargé, si bien que les personnes victimes d’arnaques ont du mal à obtenir gain de cause.

Pour sa part, Vinted s’est exprimé sur le sujet en expliquant effectivement qu’il comptait revenir sur quelques points essentiels, dont le fait de consolider son service client pour répondre rapidement aux demandes des clients. En ce sens, la startup prévoit d’embaucher plus de 200 personnes d’ici l’année 2020, mais elle ne précise pas les services auxquels ces employés seront rattachés.

D’autre part, Vinted admet aussi qu’il prévoit d’améliorer son dispositif de protection des utilisateurs, sachant qu’il a remarqué que les arnaques ne visaient plus seulement les acheteurs, mais aussi les vendeurs. De plus, la startup indique que les arnaques sont au nombre de deux ou trois par semaine, contre des millions de transactions effectuées sur ce même délai.

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