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Attentat de Halle : comment les réseaux sociaux ont tenté de limiter la diffusion des vidéos de l’at

Le 9 octobre dernier une fusillade est survenue à proximité d’une synagogue à Halle en Allemagne. Cette attaque antisémite a provoqué la mort de deux personnes et en a blessé deux autres. Lors de son acte, l’assaillant diffusait en direct sur Twitch pendant 35 minutes. Environ 2000 personnes ont assisté à cet acte d’une extrême violence. Comme nous vous l’indiquions, Twitch a redoublé d’efforts en vue d’éliminer toute trace de cette vidéo le plus rapidement possible. On a également retrouvé sa trace sur Twitter quelques temps après mais elle a également été assez vite supprimé.

Les vidéos de l’attentat de Halle ont beaucoup moins circulé que lors des précédentes attaques

Ces démarches visant à limiter la viralité de telles vidéos s’inscrivent dans le cadre du plan d’action initié suite aux attentats de Christchurch où le terroriste avait diffusé son attaque en direct sur Facebook. Le Global Internet Forum to Counter Terrorism intègre tous les géants de la Tech que sont Facebook, Twitter, YouTube, Amazon ou encore Microsoft. Ce partenariat vise à a aider les entreprises et les gouvernements à se coordonner en temps réel pour réagir au mieux face à ce type d’événements. Le groupe dispose d’une base de données intégrant 200 000 empreintes numériques que les plateformes utilisent pour lutter contre la propagation des vidéos.

Concrètement, dans le cadre de l’attaque de Halle, une fois que la publication a été supprimée sur Twitch, son empreinte a été intégrée à la base du Global Internet Forum to Counter Terrorism et partagée auprès de l’ensemble des partenaires. Cela a permis aux plateformes de repérer les vidéos déjà diffusées ou même d’empêcher leur publication. Résultat : si les images ont été publiées sur des forums tels que 4chan et sur des sites peu régulés, elles n’ont que très peu circulées sur Facebook et YouTube.

Ce nouveau système reste à perfectionner mais les grands réseaux sociaux semblent s’être dotés de moyens d’actions et de coordination plus sérieux que par le passé. C’est en tout cas un enjeu essentiel pour faire face à cette tendance de la viralité et de l’image, désormais partie intégrante des attaques terroristes.

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