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Apple réfléchit à exporter sa carte bancaire en Europe

Il est clair que l’année 2019 aura été une année charnière pour Apple. Si la firme de Cupertino a toujours été une société spécialisée dans le hardware, aujourd’hui elle s’intéresse aussi aux services. Apple proposait certes Apple Music depuis quelques années, mais la firme a annoncé il y a quelques mois de nouveaux abonnements sous forme de service.

On a ainsi pu découvrir Apple News+, Apple Arcade ou encore Apple TV+, trois services accessibles à tous les utilisateurs de ses produits moyennant une cotisation mensuelle (ou annuelle). Apple a aussi lancé Apple Card, une carte bancaire qui permettrait au géant de se rapprocher de la fintech – un secteur qui lui échappe encore. Pour le moment, la carte bancaire d’Apple n’est disponible qu’aux États-Unis mais il parait possible qu’elle arrive un jour en Europe…

L’Apple Card en Europe, c’est pour quand ?

Cependant, la firme songe déjà à proposer ce service dans d’autres pays. C’est du moins ce que suggère une déclaration du patron de l’entreprise, Tim Cook, lors d’une interview avec le média allemand Bild. À l’occasion de sa récente visite outre-Rhin, Cook aurait indiqué qu’Apple serait intéressé par un lancement de l’Apple Card dans d’autres pays, dont l’Allemagne.

Néanmoins, l’Apple Card pourrait mettre du temps à arriver en Europe, en raison des réglementations de chaque pays, auxquelles la firme de Cupertino devra se conformer. Pour rappel, Apple Pay, par exemple, a été lancé aux États-Unis en 2014. Mais le service de paiement mobile n’a été officiellement déployé dans l’Hexagone qu’en 2016.

En tout cas, la bonne nouvelle pour les croqueurs de pomme européens, c’est qu’Apple a la volonté de proposer ce nouveau service dans d’autres pays. D’ailleurs, le partenaire de la firme de Cupertino, la banque Goldman Sachs, est également intéressé par une expansion internationale d’Apple Card.

Il y a deux mois, Richard Gnodde, CEO de Goldman Sachs International, déclarait : « Avec ce produit (Apple Card), nous allons commencer aux États-Unis, mais avec le temps, nous allons absolument penser aux opportunités internationales qui s’offrent à celui-ci ».

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