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5G : les autorités lancent officiellement l’appel d’offres

5G : les autorités lancent officiellement l'appel d'offres

Cela faisait des mois qu’ils l’attendaient. Les opérateurs peuvent désormais transmettre leurs offres dans le cadre de l’appel à candidatures pour l’attribution de fréquences 5G sur la bande des 3,5 GHz, alors que ses modalités ainsi que l’arrêté lançant la procédure d’attribution ont été publiés ce mardi au Journal Officiel.

« Les acteurs sont invités à déposer leur dossier de candidature à l’Arcep avant le 25 février 2020 à 12h00 », a ainsi fait savoir l’Arcep, le gendarme des télécommunications, qui supervisera l’ensemble de la procédure devant déboucher sur une répartition des fréquences dévolues à la 5G au cours du mois de juin prochain.

Pour rappel, la secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Economie et des Finances, Agnès Pannier-Runacher a indiqué au cours du mois de novembre dernier que l’ensemble du spectre concerné par le futur appel d’offres (qui concerne donc 310 MHz de fréquences sur la bande des 3,5 GHz) se négociera au minimum à 2,17 milliards d’euros.

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Un ticket d’entrée à 350 millions d’euros pour les opérateurs

Dans le détail, les opérateurs pourront tout d’abord s’offrir un bloc de 50 MHz chacun pour la somme fixe de 350 millions d’euros, avant, dans un second temps, de livrer bataille pour le reliquat de 110 MHz, en se disputant chaque bloc de 10 MHz aux enchères à partir d’un tarif minimal de 70 millions d’euros. A noter que l’ensemble de l’appel d’offres, dont le plan d’attaque avait été rendu public dès le mois de septembre par l’Arcep, devrait être bouclé au printemps prochain.

L’instruction des dossiers présentés par les candidats devrait débuter au cours du mois de mars prochain sous l’égide de l’Arcep. A la fin du mois de mars, l’Autorité rendra ses arbitrages et attribuera les premiers blocs fixes de fréquences 5G, avant de procéder aux enchères à proprement parler au cours du mois de mai, avant de finaliser l’ensemble de la procédure au cours du mois de juin prochain.

Interrogé fin décembre par la Commission des affaires économiques du Sénat, le président-directeur général de l’opérateur historique Orange, Stéphane Richard, s’est dit satisfait du prix de réserve fixé par les autorités, à savoir 2,17 milliards d’euros pour l’ensemble des 310 MHz de fréquences concernées par la procédure.« Je trouve que, globalement, le compromis trouvé par les autorités est assez correct et acceptable », a fait savoir ce dernier aux sénateurs. « Evidemment les opérateurs vont pleurer en trouvant que le prix de réserve fixé est trop cher mais je trouve pour ma part qu’il s’agit d’un compromis qui est finalement assez acceptable », a-t-il estimé.

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