On a abandonné Sam Mendes après avoir réalisé deux opus de la saga James Bond. Après Skyfall et Spectre, il avait annoncé son intention de tourner la page, de faire autre chose. Il faut dire que cela lui avait tout simplement pris cinq ans de sa vie. Mais l’avantage d’être derrière de tels succès à Hollywood, c’est que cela ouvre à peu près toutes les portes. N’importe quel projet devient alors une possibilité. C’est ce que le réalisateur semble avoir décidé de faire avec le film 1917.
1917, une prouesse cinématographique
Celui qui a aussi signé American Beauty ou Road to Perdition est en effet derrière un projet qui se base sur une histoire très intime, que lui a raconté son grand-père. En 1917, durant la Première Guerre mondiale, ce dernier a combattu dans les Flandres. A partir de cela, il a voulu nous livrer un récit particulièrement immersif, qui s’annonce tout aussi prenant que le film Dunkerque de Christopher Nolan.
Mais, pour réaliser ce film, il s’est imposé une contrainte supplémentaire. L’ensemble du film est réalisé en un seul plan séquence. Il n’y a pas de coupures, pas de montage. Derrière la caméra de cette envie folle, on trouve Roger Deakins, le chef opérateur oscarisé pour Blade Runner 2049. Le concept est expliqué dans une vidéo qui nous plonge dans les coulisses du tournage.
Tout est donc tourné en extérieur, avec la difficulté de gérer la lumière naturelle, les nuages… Bluffant.
Et pour ceux qui n’ont pas encore vu le trailer de ce film, il est ci-dessous. Le film est prévu pour une sortie au cinéma le 15 janvier 2020 en France. Au casting, on trouve Mark Strong, Richard Madden ou encore Benedict Cumberbatch.
L’histoire raconte celle de deux soldats qui doivent délivrer un message pouvant sauver des milliers de vie. Mais pour cela, ils devront traverser certains des pires champs de bataille de la guerre…
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