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Les premières étapes du voyage vers le serverless

Les premières étapes du voyage vers le serverless

La meilleure façon de démarrer une aventure serverless, c’est de choisir un pilote sérieux qui offre de réels avantages commerciaux, et qui soit capable de se mettre rapidement à l’échelle à mesure qu’il présente des résultats. C’est en tout cas ce qu’affirme Matt Brayley-Berger, responsable du développement commercial mondial pour Serverless Compute chez Amazon Web Services. Dans un webcast publié avant le dernier AWS Reinvent, il décrit la meilleure voie à suivre pour lancer un projet pilote d’informatique serverless.

« Les entreprises numériques doivent innover le plus rapidement possible », indique-t-il. « Les équipes doivent se concentrer sur la création d’applications, et non sur la gestion de l’infrastructure sous-jacente ». L’informatique serverless est rendue possible par les architectures de microservices hébergées et gérées via le Cloud.

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Les technologies serverless permettent à une équipe de « commencer une application en se concentrant sur la logique métier du code, plutôt que sur l’infrastructure sous-jacente. Ce qui donne non seulement plus de temps pour commercialiser avec plus d’agilité, mais permet aussi d’innover davantage en équipe ».

Voici les meilleures façons de lancer et de maintenir une initiative serverless :

Fixer des objectifs : le pilote serverless n’est pas une initiative éphémère, c’est une première étape réelle dans le processus serverless. Le pilote devrait donc répondre à un besoin commercial sur le terrain. « Y a-t-il des délais ou des niveaux d’effort spécifiques que nous cherchons à tester avec le pilote lui-même ? », interroge Matt Braylay-Berger.

Recruter des équipes dédiées : le serverless n’est qu’une partie du travail du DevOps. « Ils sont techniquement compétents, mais ils ont généralement une vision d’ensemble sur le développement et les opérations », estime Matt Brayley-Berger. « Votre travail dans la conception d’applications serverless englobera le déploiement opérationnel. Vous ferez donc en sorte que vos développeurs maîtrisent la mise en production, c’est pourquoi il est très important de s’entourer dès le pilote dune équipe qui comprenne les opérations et les impératifs de sécurité, en plus du développement. »

Convaincre sa direction : « Dans bien des cas, lorsque les pilotes réussissent, un changement de méthode et d’organisation peut subvenir », dit-il. « Il est très important d’obtenir l’adhésion de la direction pour que ces actions portent leurs fruits. »

S’assurer que la portée du pilote est suffisamment large (mais pas trop) : le projet pilote serverless « devrait être un projet important, mais pas quelque chose d’essentiel », conseille Matt Braylay-Berger. « Vous allez apprendre énormément de ce projet pilote, alors vous voulez éviter d’impacter de façon excessive la charge de production. Mais vous voulez quelque chose de suffisamment important pour que les membres de l’équipe lui apportent tout le soutien et l’intérêt nécessaires à son bon fonctionnement ». Ne simplifiez pas non plus les choses, car cela risque de ne pas être perçu comme représentatif des problèmes urgents de l’entreprise.

Etablir des mesures réalisables : pour Matt Braylay-Berger, même si les « mesures objectives sont très utiles », il encourage tout de même les collaborateurs à « s’assurer de recueillir des retours qualitatifs ». Ces types de pilotes ont tendance à changer la façon dont les organisations fonctionnent, ce qui signifie que les équipes peuvent faire les choses très différemment. Il existe de nombreuses façons de se former et d’acquérir des compétences. « Nous voulons nous assurer que nous en tenons compte lorsque nous examinons les paramètres globaux. » Matt Brayley-Berger conseille également de ne pas « trop se concentrer sur le coût de l’infrastructure pour réaliser des économies en tant que principal facteur de réussite, généralement des choses comme une architecture serverless », car le fait de faire tourner les fonctions de haut en bas dans le Cloud équivaut à une logique de coût différente.

Inclure la documentation : il est important que le projet pilote « ait du sens pour l’organisation et les membres de l’équipe, afin de s’assurer que ce projet aille de l’avant », ajoute Matt Brayley-Berger. « Nous tirons certaines des leçons apprises, notamment en ce qui concerne les contraintes de qualité et de sécurité, et la façon de s’y retrouver. Nous voulons nous assurer que nous documentons ces choses et que nous sommes également très factuels. »

Source : ZDNet.com

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