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L’heure est venue de mettre en place une solution Backup-as-a-Service

La sauvegarde est souvent le parent pauvre de la DSI. Pourquoi est-il urgent de la reconsidérer ?


La question de la sauvegarde est souvent mal appréhendée par les entreprises. Elle est souvent perçue comme un « mal nécessaire » et fait trop rarement l’objet d’une réflexion à la hauteur des enjeux. Le sujet souffre également de la complexité de la solution à déployer : dans le monde d’hier, 100% on premise et non virtualisé, l’équation était somme toute assez simple, et l’infrastructure maîtrisée de bout en bout par la DSI. Aujourd’hui, les équipes IT font face à une complexité de plus en plus forte. Les systèmes d’information déploient des VM dans le monde entier à travers des Clouds opérés par des fournisseurs différents, avec des contraintes de plus en plus fortes, et qui font appel à des volumes de données de plus en plus importants. Et dans le même temps, les ressources allouées à la sauvegarde n’évoluent pas, ou en tout cas pas suffisamment. Il est donc essentiel de se poser la question d’une véritable stratégie de protection de la donnée multi-sites, multi-canaux, multi-clouds.


Quelle forme cette stratégie doit-elle prendre ?


Il faut comprendre que personne ne souhaite avoir recours à sa sauvegarde. Mais force est de constater que le contexte doit inciter chacun à identifier les meilleurs leviers pour réagir en cas de difficulté. Outre les problèmes liés à des pertes ponctuelles, la menace extérieure va croissante. Je pense aux attaques, aux malveillances ou encore à l’explosion des ransomwares. Face à tous ces périls, la sauvegarde est l’ultime recours. Quelle que soit la nature du problème, les entreprises ont besoin de pouvoir restaurer rapidement leurs données critiques sans se poser de questions le moment venu. Et cela implique une solution dimensionnée au plus près de la réalité des besoins, régulièrement monitorée pour garantir que le backup reste adapté à une infrastructure qui, elle, ne cesse d’évoluer.

C’est le rôle du fournisseur de services BaaS ?


Absolument. Pour pouvoir garantir un niveau de service sur des solutions aussi complexes, l’apport d’un acteur spécialisé constitue la meilleure des réponses. Notre responsabilité, c’est de concevoir une solution à la fois suffisamment robuste pour faire face à toutes les éventualités, mais également suffisamment fine pour apporter le niveau de réponse adapté à chaque cas de figure. On ne va pas, par exemple, basculer sur un PRA juste parce qu’on a perdu une VM ! Nous devons dialoguer en permanence avec les équipes de développement et de production et prendre en compte leurs différentes contraintes dans le plan de sauvegarde. Supervision, prévention, mises à jour des OS… tout ce qui peut avoir un impact sur le backup doit être intégré dans la réflexion, car cela peut justifier une adaptation de la solution déployée.

Quelle méthodologie déployez-vous auprès de vos clients ?


Bien souvent, le premier axe de travail consiste à interroger l’existant. Les entreprises ont un passé, ont pu mettre en place des solutions qui étaient pertinentes à un instant T mais qui n’ont pas suffisamment évolué. Ces empilements de technologies ajoutent de la complexité et représentent souvent une charge importante en ressources humaines et financières. Sur la base de cet audit, nous allons concevoir une solution la plus souple possible, loin des cadres prédéfinis proposés par certains, et donc adaptée aux souhaits du client. Nous allons ensuite la déployer, l’opérer et la maintenir avec un tarif défini à l’avance : aucune surprise en termes de budget. En somme, nous mettons en place un véritable Backup-as-a-Service, avec des compétences extrêmement pointues et des outils dédiés. Nous avons en effet développé une grande expertise dans la mise en œuvre de solutions telles que CommVault, par exemple, qui apportent une plus-value considérable en termes de management de la donnée. CommVault est notamment capable de sauvegarder des snapshots d’une infrastructure de stockage depuis fort longtemps, ce qui permet de proposer une sauvegarde sans impact sur la production. En cas de difficulté, les administrateurs système et réseau vont pouvoir restaurer leur système exactement tel qu’il était à un instant précis, en ne rechargeant que les données essentielles. Le bénéfice en termes de temps et de charge réseau est énorme, et la souplesse de la restauration sans commune mesure.

La délégation permet également de disposer en permanence de la bonne ressource pour réaliser les opérations liées à la protection des données, y compris et surtout celles qui sont complexes.


Les bénéfices d’une telle politique sont-ils également financiers ?


Naturellement. Les économies induites par une gestion optimisée de la sauvegarde sont considérables. Elles se mesurent à travers la réduction des coûts de l’infrastructure, mais également à l’aune d’une meilleure continuité de service : la plupart de nos clients savent parfaitement combien leur coûte une minute d’arrêt de leur système. En limitant les interruptions et en accélérant drastiquement les temps de reprise sur incident, une stratégie centrée sur la donnée entraîne un ROI facilement démontrable. On peut ajouter à ce bilan la sécurisation de la production : en faisant appel à des compétences externalisées et avec un fort engagement contractuel, on peut s’appuyer sur un haut niveau de service et réallouer les compétences internes à des tâches à plus forte valeur ajoutée.

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