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6 idées reçues qui empoisonnent le mainframe

6 idées reçues qui empoisonnent le mainframe

Au mois de septembre 2019, le langage Cobol a fêté ses soixante ans. Langage historique, il constitue le cœur des applications stratégiques des plus grandes organisations et banques à travers le monde. La question de la fin du mainframe est un sujet récurrent face au développement des technologies open source et du cloud.

Non seulement le mainframe n’est pas mort, mais il occupe une place primordiale dans les entreprises de grande envergure qui mènent près de la moitié de leurs opérations stratégiques sur ces grands systèmes. Alors qu’est-ce qui peut bien pousser certaines entreprises à réfléchir sur son avenir ? Le point sur les 6 idées reçues les plus fréquentes et pourquoi elles ne sont pas recevables.


Idée reçue # 1 : Le mainframe coûte cher.

Réalité # 1 : Le mainframe est plus rentable que les serveurs.

Les entreprises qui utilisent davantage leurs ressources mainframe tout en réduisant leur dépendance aux serveurs physiques génèrent en moyenne 14% d’économie sur les coûts d’infrastructure selon le cabinet de recherche Rubin Worldwide. En effet, les mainframes représentent 68% de la charge de travail de production et seulement 6% des dépenses informatiques. Résilients et robustes, ils sont moins coûteux à entretenir, plus simple à gérer et faibles en consommation d’énergie.

Idée reçue # 2 : Cobol est un langage historique, donc il est désuet

Réalité # 2 : Cobol est moderne et constamment mis à jour par IBM


Les 220 milliards de lignes Cobol auxquelles viennent s’additionner chaque année cinq milliards de lignes supplémentaires constituent la majeure partie du patrimoine du code mondial. Cobol reste le langage de prédilection pour alimenter les transactions financières internationales – des guichets automatiques à la programmation des vols aériens jusqu’au e-commerce.

Les programmes Cobol fonctionnent depuis des décennies sans nécessiter de réécriture. IBM n’a jamais cessé d’investir sur ce langage historique et les mises à jour sont constantes grâce à la livraison continue de nouvelles optimisations et fonctionnalités basées sur les commentaires des utilisateurs mainframe.

Idée reçue # 3 : La pénurie de développeurs Cobol est problématique

Réalité # 3 : Les développeurs connaissant C ++ et Java peuvent facilement appréhender le langage Cobol, avec des outils modernes


Les nouveaux développeurs sont polyglottes : ils sont à l’aise avec de multiples langages de programmation. Si les programmes universitaires devraient proposer plus de formations sur Cobol, en réalité il n’est qu’un langage supplémentaire et simple à appréhender : un code Cobol reste du code ! Les développeurs ont besoin d’outils DevOps modernes leur permettant de travailler facilement sur plusieurs typologies de programmes.

Une formation couplée à un IDE moderne fourniront un environnement familier dans lequel ils pourront coder facilement dans presque tous les langages de développement, sur mainframe ou système distribué. Et comme en témoigne Gatien Dupré, responsable du projet IDEM – zDevOps – au sein de la DSI de la Banque de détail en France du groupe Société Générale : “En moins de deux ans, plus de 90% de nos collaborateurs IT sont engagés aujourd’hui dans le DevOps mainframe ! ».

Idée reçue # 4 : Un replatforming est nécessaire pour tirer parti de la virtualisation et du cloud

Réalité # 4 : Le mainframe est la plateforme idéale pour exploiter à la fois les systèmes distribués et cloud


Cette idée reçue est très probablement liée à la culture, aux processus et aux outils de l’entreprise. Plutôt que de se lancer dans un chantier de migration complexe et coûteux et de modifier une plateforme éprouvée, il est plus judicieux de préserver les investissements existants et de moderniser les processus de développement pour renforcer l’innovation mainframe au même rythme que sur les autres plateformes.

Ainsi, les entreprises pourront facilement capitaliser sur les bénéfices du cloud et des systèmes distribués, mais aussi réduire leurs coûts tout en accélérant le développement d’applications innovantes.

Idée reçue # 5 : Le mainframe est vulnérable aux cyber attaques.

Réalité # 5 : Le mainframe est la plateforme informatique la plus sécurisée au monde et cette sécurité ne cesse de se renforcer

Peu ciblés par les cybercriminels car considérés comme moins lucratifs et compliqués à pénétrer grâce à des techniques de chiffrement avancées, les mainframes sont intrinsèquement sécurisés. Ce sont les menaces internes qui constituent leur seul véritable problème de sécurité, relevant ainsi des meilleures pratiques auprès des collaborateurs. Les outils de cybersécurité mainframe à la pointe de l’innovation permettent aux équipes IT dotées de peu de connaissances sur cet environnement de détecter et de procéder rapidement à la remédiation des menaces.

Idée reçue # 6 : Les équipes de développement mainframe ne peuvent pas adopter les processus de développement Agile.

Réalité # 6 : zDevOps est une réalité à forte valeur ajoutée pour de nombreuses entreprises françaises !


La question n’est pas de savoir si le mainframe est assez moderne pour accompagner la transition digitale des entreprises, mais bel et bien de savoir si l’entreprise possède la culture, les processus et les outils adéquats pour accélérer les cycles d’innovation et le développement applicatif autour du mainframe.


Les équipes mainframe ayant adopté une démarche Agile/zDevOps répondent à leurs enjeux de développement et de livraison en supprimant les silos, en travaillant de manière itérative et en créant du code de haute qualité pour toujours mieux servir le consommateur.

Bien que développé depuis 1959, le langage Cobol reste l’incontournable des développements en environnement mainframe. Les programmes Cobol sont fiables et performants et intègrent désormais les méthodes agiles et la culture DevOps. Halte aux idées reçues !

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